Dans le cadre de la célébration de son cinquantenaire, la Loterie nationale burkinabè (Lonab) a organisé à l’hippodrome de Hamdalaye à Ouagadougou une course de chevaux, le dimanche 10 septembre 2017. Ce grand prix du cinquantenaire, d’une valeur de 500.000 francs CFA a été remporté par «L’imam», le cheval de Papou Dermé.
Pour marquer son jubilé d’or, la Nationale des jeux a entrepris une pléiade d’activités de divers ordres. Parmi lesquelles, la présence remarquée de plusieurs disciplines sportives. C’est ainsi que les amoureux de courses hippiques en ont eu pour leur compte dans l’après-midi de ce dimanche 10 septembre 2017, sur le cours de l’hippodrome du quartier Hamdalaye.
Avant la grande attraction du jour, à savoir le grand prix du cinquantenaire de la Lonab, le public, sorti massivement, a eu droit en levée de rideaux à trois courses.
La première course, courue sur une distance longue de 1 400 m, a été remportée par « True lock » propriété de Moctar Dermé, qui a empoché 200 000 francs CFA, en plus du trophée. «Neema Tresor», de Maadou Compaoré, a lui remporté la seconde course effectuée sur une distance de 2 100 m. Son propriétaire obtient 300 000 francs CFA plus un trophée.
La troisième course a mis en scène des chevaux de races. Ici c’est «Mamoutoin» qui s’est démarqué des autres chevaux. En plus du trophée, il a été remis à son propriétaire la somme de 350.000 francs CFA.
Pour ce qui est de l’épreuve phare, parcourue sur une distance de 2 800 mètres, le cheval «L’imam», propriété de Papou Dermé, a damé le pion à ses concurrents. A l’arrivée il s’est imposé devant «Chasseur de prime» et «Golden CFA», respectivement classés deuxième et troisième. Au titre des récompenses à cette étape, le vainqueur est reparti les mains chargées d’une enveloppe de 500.000 francs CFA et du trophée de champion. Quant aux deuxième et troisième, ils ont obtenu 400.000 francs et 300.000 francs.
Ce grand prix du cinquantenaire s’est déroulé en présence des premiers responsables de la Lonab, avec en tête son directeur général Simon Tarnagda. Pour ce dernier, il y a de la satisfaction à tirer de façon générale. «Nous revenons à nos amours. La course était très belle, le public a répondu, il était présent et la compétition était réussie», a reconnu Simon Tarnagda. Cependant, M. Tarnagda regrette le comportement de certains participants qui laissent à désirer. «Nous avons les mêmes frayeurs. Le monde du cheval est un peu difficile. La discipline a été difficile à instaurer et ça cause problème».
Le directeur général de la Loterie nationale burkinabè promet que son institution apportera toujours son soutien au monde du cheval au Burkina Faso. Mais, ajoute-t-il, «nous allons continuer à réfléchir, parce que ça nous interpelle. Et pour cela j’en appelle à plus de discipline pour que nous puissions avancer».