Cette organisation, qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, est notamment très attendue pour renforcer l’action des armées nationales contre les groupes terroristes.
Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a inauguré, samedi 9 septembre à Sévaré, dans le centre du pays, le poste de commandement central de la nouvelle force conjointe des cinq pays du Sahel, ou G5 Sahel : Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad. La force, commandée par le général malien Didier Dacko, aura un état-major multirégional. Constituée sur le papier en juillet, avec un effectif prévu de 5 000 hommes, elle est très attendue pour renforcer l’action des armées nationales contre les mouvements transfrontaliers des groupes terroristes. Mais aussi pour soulager la mission de l’ONU au Mali, la Minusma, comme l’opération française Barkhane.
Outre Sévaré, la force devrait comprendre trois PC : l’un pour l’ouest de la zone à N’Beiketial, près de Nema, en Mauritanie, le deuxième pour le centre, à Niamey au Niger, et le troisième pour l’est à Wour, dans le Tibesti tchadien. Ce point stratégique se situe dans une région confrontée aux rébellions venues de Libye, et au carrefour de routes de trafics (migrants et drogues). Le Tchad mobilise déjà plusieurs milliers de soldats dans la zone.
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