Les condoléances du Parlement panafricain à la nation burkinabè

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Publié le vendredi 8 septembre 2017 | Sidwaya

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Décès du Docteur Salifou DIALLO : Les condoléances du Parlement panafricain présentées au Président du Faso
Le président du Parlement panafricain, Monsieur Roger NKODO DANG, a présenté ce jeudi 7 août 2017 au Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE et au peuple burkinabè, les condoléances de son institution, suite au décès du Docteur Salifou DIALLO, président de l’Assemblée nationale le 19 août dernier à Paris.

Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le jeudi 7 septembre 2017 au palais de Kosyam, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, venu présenter ses condoléances à la suite de la mort du Dr Salifou Diallo.

Le Parlement panafricain n’est pas insensible à la disparition du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Dr Salifou Diallo, le samedi 19 août dernier en France, à la suite d’un malaise. Le président de l’institution, Roger Nkodo Dang, a fait personnellement le déplacement de Ouagadougou pour rendre hommage à ce « baobab politique » connu sur le continent. Ainsi, il a été reçu en audience, le jeudi 7 septembre 2017 au palais de Kosyam, par le Président du Faso, Roch Marc Christiane Kaboré. « Je suis venu au Burkina pour présenter mes condoléances suite au décès du président de l’Assemblée nationale, Dr Salifou Diallo et aux événements malheureux qui ont endeuillé le pays, avec l’attaque du café Aziz-Istanbul », a indiqué l’hôte du chef de l’Etat, à l’issue de l’entrevue. Aussi s’est-il appesanti sur la personne du défunt, dont il a loué un certain nombre de qualités. « C’était un apôtre de la paix, un panafricaniste avec qui nous avons entretenu de très bonnes relations. Sa mort nous affecte beaucoup, car il avait des amis partout. C’était un grand homme », a confié M. Dang. Au sujet de la lutte contre le terrorisme, il dit prôner la mutualisation des moyens des Etats africains pour combattre le terrorisme. « Tous nos pays doivent se mettre ensemble pour lutter contre le terrorisme, car aucun n’est à l’abri de ce phénomène. Le Burkina par exemple est lancé dans la voie du développement, et ce serait très dommage que le pays soit tout le temps attaqué », a commenté le chef du Parlement panafricain.

Kader Patrick
KARANTAO