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Kwamé- Nkrumah : des mesures fortes pour ramener la quiétude
Publié le mardi 5 septembre 2017  |  Sidwaya
Sécurisation
© aOuaga.com par A.O
Sécurisation de l`Avenue Kwamé N`Krumah : le ministre Simon Compaoré rencontre les riverains
Lundi 4 septembre 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les riverains de l`Avenue Kwamé N`Krumah sur les mesures de sécurisation prises par le gouvernement




A la suite de l’attaque terroriste du 13 août 2017 sur l’avenue Kwamé Nkrumah, le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les riverains pour échanger sur les mesures sécuritaires en cours. Il a promis de travailler avec la mairie de sorte qu’au lieu que les citadins fuient désormais Kwamé- Nkrumah, ils y accourent au contraire parce qu’il fait bon vivre.

Accompagné du maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, du chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Marie Omer Tapsoba et du directeur général de la police nationale, le contrôleur général de police, Jean Bosco Kiénou, le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les riverains de l’avenue Kwamé- Nkrumah hier lundi 4 septembre 2017 à Ouagadougou. Il s’est agi pour eux d’échanger avec les responsables de commerces et d’institutions opérant sur cette avenue, objet de deux attaques terroristes (janvier 2016 et août 2017) et sur les mesures sécuritaires à prendre. « Nous avons bien voulu les rencontrer pour leur dire ce qui a été entrepris pour que cette avenue soit plus sécurisée et plus fréquentable. Des mesures fortes sont en train d’être prises dans ce sens. Pour rien au monde, nous n’allons laisser faire ces terroristes. Nous avons les ressources humaines biens formées mais qui ne demandent que la confiance et les équipements nécessaires », a indiqué le ministre de la Sécurité après environ une heure et demie de huis clos avec les riverains de Kwamé- Nkrumah. Il a indiqué que des dispositions sont déjà prises sur le terrain, même s’il a préféré garder les détails pour éviter de dévoiler les stratégies de ses hommes. «Ce ne sont pas des mesures ponctuelles, elles seront pérennes, de nuit comme de jour. Par ces mesures, nous pensons que nous allons minimiser les risques. Dans les mois à venir, vous verrez leur effectivité sur le terrain de sorte qu’au lieu de fuir Kwamé- Nkrumah, les gens y accourent parce qu’il fait bon vivre », a indiqué Simon Compaoré. A entendre le ministre d’Etat, ce n’est pas parce qu’il y a des morts lors de ces attaques sur l’avenue la plus fréquentée de la capitale que les Burkinabè vont baisser les bras et se résigner. Pour lui, le peuple burkinabè va prendre l’exemple des autres qui ont su résister, s’organiser et apporter la riposte nécessaire. Simon Compaoré a ajouté que les riverains ont été réceptifs au message et ont apprécié ces mesures prises pour plus de quiétude sur cette avenue de la capitale. Il a félicité les responsables de commerces et d’institutions qui contribuent déjà à la lutte contre l’insécurité des lieux à travers l’installation de caméras de surveillance et la présence de vigiles.

Départ des volontaires, une décision souveraine

Toutefois, il a exhorté tous les riverains à travailler en synergie avec la sécurité afin que d’ici à décembre prochain, l’avenue Kwamé Nkrumah retrouve sa quiétude et son ambiance d’antan. A entendre le ministre, la prochaine étape de cette série de rencontres entamée par son département est la concertation avec les sociétés de gardiennage pour échanger sur la question du niveau et de la formation de leurs agents. Ces mesures sécuritaires seront-elles étendues à tout le territoire national ? A cette question, Simon Compaoré a rassuré que la sécurité sera renforcée partout avec des patrouilles et des contrôles. Toutefois le ministre a dit regretter l’envoi exagéré de messages à des expatriés pour indiquer des zones rouges à ne pas fréquenter. Il n’y a pas de pays où la sécurité est totale et le terrorisme est un phénomène mondial, a ajouté le ministre de la Sécurité. Réagissant au départ des volontaires américains du Corps de la paix, Simon Compaoré a indiqué qu’il s’agit d’une décision souveraine qu’il évite de commenter. « Cependant, nous remercions tous les étrangers qui décident de rester au Burkina. Si nous devions prendre en compte toutes les alertes, nous n’allions plus voyager parce que là où nous partons, il y a aussi des attentats. Mais on continue d’y aller », a affirmé le ministre de la Sécurité. Le Président-directeur général de l’hôtel Palm Beach, El Hadj Adama Ouédraogo, a salué l’initiative du ministre de rencontrer les riverains pour les rassurer des mesures sécuritaires en cours. Il a indiqué que cela contribue à ramener la quiétude au milieu de ceux qui travaillent sur cette avenue.

Lassané Osée OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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