C’est ce mercredi 30 août 2017, que s’est refermée à l’Assemblée nationale, la session spéciale ouverte le lendemain du décès du président Salifou Diallo. Ce fut l’occasion pour le 1er vice-président de cette institution, de saluer « l’esprit de cohésion » qui a prévalu entre les députés, durant les obsèques de leur président.
Pour Me Bénéwendé Sankara, 1er vice-président de l’Assemblée nationale, « à situation exceptionnelle, session exceptionnelle ». Voici comment justifie-t-il la tenue de cette rencontre particulière entre les membres de la législature. En effet, cette session dite spéciale est intervenue au lendemain du décès de Salifou Diallo, jusque-là, président de ladite institution. Et compte tenu de cet état de fait, « il est de prérogatives du bureau de l’Assemblée nationale de pouvoir convoquer une session spéciale. Cela a été organisée pour rendre hommage au président Salifou Diallo et organiser les obsèques », a fait remarquer Me Sankara.
Ainsi, au soir de cette session spéciale, il est à noter qu’elle «permet en même temps à la plénière conformément aux dispositions de l’article 88 de la Constitution de convoquer une session extraordinaire pour justement pourvoir à son remplacement comme le requiert la Constitution et le règlement de l’Assemblée » a-t-il notifié. Et pour ce qui est du remplacement en question du poste de président vacant, à en croire Bénéwendé Sankara, cela se fera d’abord en respect de la Constitution, des lois de la République et du règlement de l’Assemblé nationale. Pour ce faire, « dès ce jeudi 31 août, la session extraordinaire va s’ouvrir et doit durer au maximum 15 jours. Nous avons prévu de faire l’élection le 8 septembre à partir de 10 heures ». A cette étape du processus, et si tout se passe comme prévu, la séance sera close, ce qui mettra fin à la session extraordinaire.
Avant de lever la séance, Me Sankara à saluer l’ensemble de ses pairs, pour les dispositions prises lors des obsèques du Dr Salifou Diallo : « Dès l’annonce de la douloureuse nouvelle, c’est dans un élan commun de solidarité et de compassion que tous les députés et le personnel administratif se sont mobilisés pour rendre un vibrant hommage mérité à notre défunt président». Par ces propos, il tenait à saluer la cohésion de la Représentation nationale surtout dans les circonstances qui requièrent « l’unité nationale » et « l’amour commun pour la patrie ».