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Enseignement supérieur privé au Burkina : le ministère de tutelle distirbue les bons et les mauvais points
Publié le jeudi 31 aout 2017  |  aOuaga.com
Enseignement
© aOuaga.com par Séni Dabo
Enseignement supérieur privé : le ministère de tutelle publie les résultats d`un contrôle
Jeudi 31 août 2017. Ouagadougou. La Direction des institutions privées d`enseignement supérieur (DIPES) du ministère des Enseignements supérieur, de la Recherche scientifique et de l`Innovation (MESRSI) a animé une conférence de presse pour présenter les résultats de missions de suivi-contrôle d`institutions privées d`ensignement supérieur. Photo : Mariette Minoungou, directrice des institutions privées d`enseignement supérieur




La Direction des institutions privées d'enseignement supérieur (DIPES) du ministère des Enseignements secondaire, Supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation (MESRSI) a animé une conférence de presse le 31 août 2017 à Ouagadougou. Il s'est agi de présenter le rapport des sorties de suivi-contrôle des institutions privées d'enseignement supérieur (IPES) effectuées par cette direction en février, mars et avril 2017 dans toutes les localités du Burkina abritant des établissements d'enseignement suéprieur privé.
Selon le rapport lu par la première responsable de la DIPES, Mariette Minoungou, 112 IPES ont reçu la visite des équipes d'inspection. Les missions se sont déroulées sous forme d'entretiens avec les fondateurs et/ou les responsables administratifs selon un questionnaire synthétique du cahier des charges. Cinq grands points comportant des sous-points ont intéressé les missions de suivi-contrôle. Il s'agit de l'organisation et la gestion administrative, de la gestion financière, de celle pédagogique, des infrastructures et les équipements et, enfin, des dispositions légales comme, par exemple, l'existence ou non de visa de publicité.
A l'issue du travail de terrain, les inspecteurs ont établi un classement qualitatif des IPES sur la base d'une synthèse elle-même issue de l'analyse des informations recueillies. Sur les 112 universités, écoles, instituts ou centres de formation privés de l'enseignement supérieur inspectés, 33 sont jugés de bonne qualité, 29 d'assez bonne qualité, 16 de moyenne qualité, 6 de mauvaise qualité et 5 de très mauvaise qualité. Le rapport fait également ressortir un reste de 24 établissements qui n'ont pas pu être classés parce que n'ayant pas satisfait au questionnaire. Et ce, pour des raisons diverses comme le fonctionnement dans la clandestinité concernant 5 d'entre eux, la suspension des activités sans notification préalable au ministère (4), un site introuvable (4) ou encore le refus de recevoir les inspecteurs.
Au terme du suivi-contrôle, la DIPES recommande, par exemple, de "féliciter vivement" les établissements de bonne qualité, d'encourager ceux d'assez bonne et de moyenne qualité. La direction recommande, par contre, de blâmer les établissements de mauvaise qualité épinglés, de sommer ceux de très mauvaise qualité et de fermer "immédiatement sans appel "les établissements clandestins".
Le secrétaire général du ministère en charge de l'enseignement supérieur, Tanga Pierre Zoungrana, a, en conclusion de la conférence de presse, souligné que l'accompagnement des IPES sera d'abord privilégié aux sanctions préconisées pour que l'on ne retienne pas beaucoup les manquements plus que le non-respect des cahiers des charges.

Séni DABO
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