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Abidjan-Ouagadougou /voie ferrée: La rénovation de la ligne démarre le 15 septembre
Publié le lundi 28 aout 2017  |  Fratmat.info
Sitarail:
© Autre presse par DR
Sitarail: un train en partance pour la Côte d’Ivoire déraille près de Banfora




Il n’est jamais tard pour bien faire. Avec deux ans de retard, les travaux de rénovation de la ligne ferroviaire qui relie Abidjan à Ouagadougou vont démarrer le 15 septembre 2017.

La compagnie Sitarail, filiale de Bolloré, l’a annoncé, le 18 juillet 2017, à l’issue de la 6è Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (Tac) liant le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Ce vaste chantier de réhabilitation, qui doit durer cinq ans, aurait dû débuter le 9 septembre 2015. Mais, des contingences diverses dont une période de relations agitées entre les deux pays, ont rallongé le temps d’attente.

Avec le réchauffement observé depuis la première visite officielle du nouveau Président burkinabé, Roch Kaboré, à Yamoussoukro, en 2016, à l’occasion du 5è sommet de ce Tac, le projet de rénovation de la boucle ferroviaire Abidjan Ouaga-Kaya est enfin sorti des nimbes. «Les travaux vont effectivement démarrer dès le 15 septembre, les commandes de nouveaux matériels également, des nouvelles locomotives (...). Ca va aller très rapidement», a ainsi déclaré le PDG de Bolloré Railways, Eric Melet, après la signature d’un nouvel accord entre les différentesparties prenantes: la société Sitarail, appartenant au groupe Bolloré, et les gouvernements burkinabè et ivoirien, dans la salle des conférences du complexe Ouaga 2000 dans la capitale burkinabè.

Ce tronçon ferroviaire entre Abidjan et Ouagadougou-Kaya est un véritable cordon ombilical pour l’import-export entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, pays sahélien enclavé en Afrique de l’Ouest, conviennent les analystes «La croissance économique est dynamique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et il y a beaucoup de matériels qui doivent être transportés sur le chemin de fer», a souligné M.Melet.

Par cette voie ferrée longue de 1 260 km, le Burkina Faso exporte du coton et du manganèse vers Abidjan et importe du pétrole, du ciment, des engrais ainsi que d’autres marchandises à Kaya, dans la région du Centre-Nord. Pour les industriels de ces deux pays, le train présente aussi l’avantage d’être le moyen de transport le moins coûteux, relate notre confrère de l’Agence France Presse.

COÛT DU PROJET : 262 MILLIARDS DE FRANCS CFA

«L’aboutissement des négociations avec le groupe Bolloré pour la réhabilitation du chemin de fer va permettre la réalisation du projet, d’un montant total de 400 millions d’euros, soit 262 milliards de francs CFA», a indiqué le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry. La concession de l’exploitation et la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, avec son prolongement jusqu’à Tambao, avait été confiée aux groupes Panafrican Minerals et Bolloré en 2014.

«La croissance économique est dynamique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et il y a beaucoup de matériel qui doit être transporté par le chemin de fer», a souligné M. Melet. Le prolongement de la ligne jusqu’à la ville minière de Kaya, à 100 km au nord de Ouagadougou, va «permettre dans les quatre ans à venir de transporter un million de tonnes de minerai», a-t-il estimé.

Le transport ferroviaire du minerai est le seul moyen de rentabiliser des investissements colossaux, avec notamment la mine de manganèse de Tambao, au Burkina, expliquait Le Monde, en septembre 2015. «Cette année-là, 200 000 personnes et 900 000 tonnes de marchandises, dont du bétail, avaient transité par cette voie de chemin de fer».

Valentin Mbougueng, avec Afp et France Tv

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