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© Présidence par D.R
Salifou Diallo repose à Ouahigouya, la terre qui l’a vu naître Le corps du Docteur Salifou Diallo a été porté en terre à Ouahigouya, sa ville natale, le vendredi 25 août 2017 |
Les présidents burkinabè et nigérien chez la maman de Salifou Diallo
A la fin des hommages à la Place de la nation de Ouahigouya, les présidents burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré et nigérien, Mahamadou Issoufou, se sont rendus au domicile familial du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, pour apporter leur soutien et leur solidarité à sa maman, Hadja Kadidia Mandé.
Rejoints plus tard par le Premier ministre, Paul KabaThiéba, les deux chefs d’Etat ont été accueillis par une forte mobilisation de la famille éplorée au secteur n°9 de Ouahigouya. Ils ont été conduits auprès de la maman de Salifou Diallo, âgée aujourd’hui de 80 ans. A leur sortie, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a confié que dans de telles circonstances, les mots qui viennent du fond du cœur sont ceux de l’encouragement et du soutien. «Cette disparition a été brutale parce qu’elle a surpris plus d’une personne et je voudrais dire que la présence que nous constations aujourd’hui, aussi bien des populations de Ouahigouya, de Ouagadougou que celles qui sont venues de l’extérieur, a été vraiment un grand réconfort», a estimé le chef de l’Etat burkinabè. Pour lui, l’on ne peut rien contre la mort qui est une triste réalité, mais l’on doit surmonter les difficultés pour regarder l’avenir, parce que, ce qui intéresse également ceux qui sont morts, c’est que leur travail, leur engagement puissent perdurer. «C’est cela notre responsabilité en tant que vivants aujourd’hui. Je voudrais, en tout cas, souhaiter à toute la famille, de garder courage, parce que Salifou Diallo a laissé également des enfants, une famille, une mère qui a été éplorée, en ce sens que, comme vous le savez, en Afrique, tous les parents souhaitent certainement partir avant leurs enfants. Mais, ce n’est pas nous qui décidons, c’est Dieu qui décide», a-t-il regretté. Pour sa part, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a expliqué que sa présence à Ouahigouya est l’expression de sa solidarité avec la famille d’un ami, d’un frère, d’un camarade, Salifou Diallo. «Ce n’est pas la première fois que je viens à Ouahigouya, ce doit être la troisième ou quatrième fois. Cela montre que les relations entre le défunt et moi-même sont des relations très anciennes. Je considère que sa famille est ma famille», a-t-il précisé. Avec sa disparition, Salifou Diallo laisse un grand vide dans sa famille et le président Issoufou pense qu’elle a besoin aujourd’hui de leur soutien, leur solidarité.
Jean-Marie TOE
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