Les condoléances de Dioulassoba

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Publié le samedi 26 aout 2017 | L`Observateur Paalga

© aOuaga.com par A.O
Nécrologie : des obsèques officielles et populaires pour Salif Diallo
Jeudi 24 août 2017. Ouagadougou. Des obsèques officielles et populaires ont été célébrées en la mémoire du président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, au Palais des sports de Ouaga 2000, au Parlement et au siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir)

Des membres de la chefferie coutumière étaient hier au siège provincial du mouvement du peuple pour le progrès (MPP) du Houet. Conduite par le chef de canton de Dioulassoba, la délégation est venue pour présenter ses condoléances au parti suite au décès de son président Salifou Diallo.

C’est un silence de cimetière qui régnait hier en milieu de matinée au siège du MPP/Houet. Dans le bâtiment faisant office de bureaux, des chaises y sont installées pour recevoir les visiteurs venus pour présenter leurs condoléances suite au décès du président du parti et de l’Assemblée nationale Salifou Diallo. C’est ainsi que le chef de canton de Dioulassoba et sa délégation seront reçus peu après 10 heures par le président du Conseil régional, Célestin Koussoubé. Aussitôt installés, les visiteurs ne tarderont pas à entrer dans le vif du sujet. Nous sommes là, a dit leur porte-parole, pour présenter nos condoléances et témoigner toute notre douleur suite au décès du président de votre parti.

Prenant la parole à son tour, le président du Conseil régional a salué la démarche de la chefferie coutumière tout en promettant de transmettre à qui de droit cette marque de considération et de compassion à l’endroit du MPP. Après les salutations d’usage en pareille circonstance, le chef de canton pouvait enfin apposer sa signature dans le livre de condoléances ouvert par la section provinciale du parti avant de quitter les lieux. Dans l’interview qu’il a accordée à la presse, on retiendra surtout que la chefferie coutumière de Dioulassoba garde une très bonne image de l’illustre disparu. Salifou Diallo, a dit le chef de canton, reste un homme qui a eu une carrière politique bien remplie et qui s’est aussi pleinement engagé pour le développement de son pays. Il a conclu par ailleurs en disant que « la mort de Salifou est une perte immense pour la nation entière. Celui que les Burkinabè pleurent aujourd’hui s’était surtout illustré comme un vrai bâtisseur durant toute sa carrière politique. Il était celui qui se battaient pour apporter des réponses aux problèmes qui se posaient à la nation». Et le chef de canton d’inviter les Burkinabè à prier pour l’illustre disparu afin que Dieu l’accueille dans son royaume.

Jonas Apollinaire Kaboré