L’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB), organise du 20 au 27 août 2017 à Tenkodogo, la XVe édition du Séminaire national de formation islamique (SENAFI 2017), sous le thème : «Défis de la formation et de l’insertion socioprofessionnelle pour une jeunesse épanouie».
L’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) souhaite lutter contre le chômage à travers le renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes. Elle organise, à cet effet, du 20 au 27 août 2017 à Tenkodogo, son XVe Séminaire de formation islamique (SENAFI) sous le thème : «Défis de la formation et de l’insertion socioprofessionnelle pour une jeunesse épanouie». Le président exécutif de l’AEEMB, Yaya Dama a indiqué que les réflexions, qui seront menées au cours de la SENAFI 2017, permettront aux élèves et étudiants islamiques d’apporter des solutions pratiques et idoines dans la mise en œuvre de la politique de lutte contre le chômage au pays «des Hommes intègres». «Malgré les nombreuses actions entreprises par l’Etat, le phénomène reste toujours un enjeu sur le plan économique et l’AEEMB, structure de jeunesse, est profondément affectée car, influençant directement son fonctionnement», a-t-il regretté. A l’entendre, l’objectif général de ce séminaire national de formation islamique vise principalement à dégager des pistes de solutions pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes au Burkina Faso. Il vise, en outre, à décliner les différentes connotations et implications de la notion de formation et d’insertion socioprofessionnelle, à permettre aux participants de s’armer d’initiatives pour l’entrepreneuriat et à montrer l’importance du travail en islam et le rôle des jeunes dans la lutte contre le chômage. Durant une semaine, des cours de rappel, des causeries traitant du thème central seront dispensés au profit des séminaristes.
Un thème évocateur
Créée en 1986, l’AEEMB s’est engagée à «travailler afin qu’aucun élève et étudiant musulman ne grandisse dans l’ignorance de l’islam. Des formations religieuses, notamment au leadership, au management, à l’entrepreneuriat, ainsi qu’au modules de développement personnel sont également dispensées au profit des militants et sympathisants, en vue de leur permettre de participer au développement socioéconomique du pays», a rappelé M. Dama. Une mission qu’il a souhaité réussir avec le soutien et l’accompagnement de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). A son avis, les efforts de ladite fédération pour l’ancrage institutionnel de l’AEEMB, à travers les coordinations régionales et l’opérationnalisation des commissions techniques nationales sont louables. La Directrice régionale de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles (DRJFIP) du Centre-Est, Reine Annick Milogo s’est, pour sa part, réjouie du thème retenu pour la présente édition de la SENAFI. Pour elle, il est évocateur et pertinent au regard du contexte national post- insurrectionnel et du fort taux de chômage, notamment en milieu jeune. Mme Milogo a également relevé que la formation professionnelle et l’insertion socioprofessionnelle constituent des défis pour le département en charge de cette question, d’où la création des différents fonds, des projets et programmes de formation et d’insertion professionnelle. Elle a, par ailleurs, invité ses filleuls au dévouement et à l’assiduité aux travaux du séminaire. Pour mémoire, l’édition 2017 du SENAFI est placée sous le haut patronage du Ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles (MJFIP), Dr Smaïla Ouédraogo, et parrainée par El Hadj Yaya Diao, PDG de la Société de transport Diao Yaya et frères (SOTRADYF).
Bougnan NAON