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Postes et économie numérique : Des piliers transversaux vers le développement économique et social
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  Service d’Information du Gouvernement


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© Sidwaya
Le ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Jean Couldiaty


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Secteurs à fort potentiel dans le développement économique et social des nations, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les postes sont, de nos jours, un outil stratégique de bonne gouvernance, de développement et de valorisation des ressources humaines. Convaincues de cela, les plus hautes autorités du Burkina Faso ont entrepris des programmes et projets, au cours de ces dernières années, qui ont permis d’atteindre des résultats probants dans ce secteur. En consacrant à l’économie numérique et aux postes, un département ministériel, les dirigeants de notre pays sont en train de baliser le terrain vers la société de l’information qui va permettre aux TIC et au secteur des postes de jouer pleinement leur rôle d’accélérateur de l’émergence dans un monde de plus en plus numérique.

Les atouts du secteur

« Le secteur des postes et de l’économie numérique se positionne de nos jours comme un secteur clé dans le processus de création de richesses » a soutenu le Premier Ministre, Beyon Luc Adolphe TIAO lors de sa Déclaration de Politique Générale. Les postes et l’économie numérique bénéficient des atouts non négligeables qui font, en effet, de ce secteur un secteur clé dans le processus de création de richesses dans notre pays. Le premier des atouts c’est la diversité et la richesse des intervenants dans le dispositif institutionnel et réglementaire du secteur. Au premier rang des intervenants, il y a le Premier ministère qui a en charge le pilotage de la cyber stratégie nationale à travers le Conseil d’orientation stratégique de la promotion de la société de l’information. Il y a également le Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes dont la mission est entre autres la création et la gestion des infrastructures des postes et des technologies de l’information et de la communication ,le bon fonctionnement des services de postes et TIC, la formation professionnelle des personnels , la promotion des technologies de l’information et de la communication, la couverture du territoire national en infrastructures modernes de communication, la représentation du Burkina Faso dans les institutions spécialisées. Autre intervenant majeur dans le domaine des postes et de l’économie numérique, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) qui assure le travail de régulation en appliquant les règles de concurrence éditées par le gouvernement entre les différents acteurs. L’ARCEP délivre les autorisations d’exploitation, veille aussi au respect des cahiers de charges signés par les différents opérateurs. Aussi, faut-il ajouter l’engagement personnel du président du Faso, Blaise Compaoré. Cet engagement lui a valu une reconnaissance internationale puisqu’il a été porté, en 2012, à la tête du Conseil Consultatif du partenariat multilatéral international contre les cybers menaces (IMPACT), agence d’exécution de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Cet engagement du président du Faso s’est matérialisé par des actions d’envergure comme l’adoption d’un plan national de cyber sécurité, l’extension du Réseau Informatique National de l’Administration (RESINA), l’étude de faisabilité pour la construction du backbone national. Et l’érection récente du Ministère du Développement de l’Économie numérique et des Postes sonne comme une réaffirmation de l’importance de la place de ce secteur dans la vision des plus hautes autorités du Burkina Faso pour l’émergence à travers la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).
Un des atouts majeurs dont bénéficie le secteur des postes et de l’économie numérique, ce sont les réformes entreprises en faveur notamment des télécommunications. En effet la libéralisation du secteur en 2005 a ouvert la voie à la concurrence et l’apparition de nouveaux acteurs aux côtés de l’Office national des télécommunications (ONATEL). AIRTEL Burkina, TELECEL et TELMOB se partagent un marché qui connait une croissance exponentielle. Les trois opérateurs totalisaient en fin décembre 2012 un parc d’abonnés de 9 976 105 avec une télédensité en forte croissance de 59,31%. Dans le domaine de l’accès à l’Internet des progrès tangibles ont été réalisés. Et le nombre de fournisseurs d’accès à la toile ne cesse de croitre.
Se positionnant comme un sous-secteur complémentaire des TIC, le réseau postal qui s’étend d’année en année pour offrir un service postal universel à toute la population, ambitionne de se moderniser et jouer un rôle primordial en matière de commerce électronique à travers la livraison des marchandises, d’inclusion financière par l’offre de services financiers à caractère bancaire aux populations pauvres et surtout jouer le rôle de tiers de confiance dans les transactions électroniques.
Notre pays possède également des atouts dans le développement de contenus avec la mise en ligne des entreprises publiques et privées et la mise en place des systèmes informatisés permettant de faciliter la gestion de certaines opérations. Dans le domaine de la formation, l’Ecole nationale des Postes (ENAPOSTE) et l’ouverture de l’antenne de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) avec le retour des Brevets d’aptitude délivré par les grandes écoles françaises à Ouagadougou témoigne de l’importance accordée aux postes et à l’économie numérique qui, au fil des années, prennent des galons aussi bien en termes de retombées économiques directes que de création d’emplois.
La tenue annuelle de la Semaine nationale de l’internet (SNI) et des autres technologies de l’information et de la communication depuis 2004 de même que l’organisation du forum sur le partage des bonnes pratiques des TIC tous les deux ans, participent non seulement à la promotion de l’utilisation des outils informatiques et leurs applications mais elles sont les témoignages de l’importance accordée au secteur par les autorités burkinabè.

En route vers la société de l’information

Les immenses efforts consentis par l’Etat burkinabè et ses partenaires dans la promotion de l’utilisation des TIC visent un objectif majeur, l’édification d’une société de l’information à même de booster les indicateurs de développement. Et en dépit des investissements déjà réalisés dans ce secteur, l’exécutif burkinabè entend redoubler d’effort pour offrir aux Burkinabè des services de qualité. Le Premier ministre Beyon Luc Adolphe TIAO a décliné à l’occasion de sa Déclaration de Politique Générale, les grandes priorités en matière de postes et de l’économie numérique. En effet, le Gouvernement entend, pour les prochaines années, conforter les acquis tout en développant des programmes innovants à travers :
- le développement de l’économie numérique et de l’accès des citoyens au service universel des communications électroniques par la réalisation dans les meilleurs délais des infrastructures de base ;
- l’extension du réseau de la fibre optique pour couvrir tout le territoire et la réalisation d’un backbone national ;
- la création d’un technopôle comme pôle de compétitivité qui sera un espace d’activités et de recherches centré sur les TIC, rassemblera les différents acteurs du secteur dans le but de créer des synergies grâce à la proximité et aux interactions entre eux;
- la généralisation de l’utilisation des TIC dans toutes les administrations tant dans les centres urbains que dans les villes secondaires et les villages ;
- la promotion d’une culture des TIC au sein de la jeunesse ;
- le renforcement de la coopération internationale dans le domaine des TIC ;
- l’extension du Réseau Informatique National de l’Administration (RESINA) ;
- la promotion de l’accès à des services postaux modernes sur l’ensemble du territoire.
La réalisation de ces infrastructures contribuera à l’aménagement du territoire national en vue de favoriser un développement économique et social équilibré, à la réduction à moyen et à court termes de la facture énergétique grâce à une réduction des déplacements, à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et à l’insertion du Burkina Faso dans la société de l’information. Comme on le constate, notre pays possède de réels atouts pour le développement dans le domaine des TIC et les perspectives en la matière augurent des lendemains meilleurs.

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