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Art et Culture

Cinéma burkinabè : les acteurs du 7e art à l’école du partenariat
Publié le mercredi 23 aout 2017  |  Sidwaya




La direction générale du cinéma et de l’audiovisuel a organisé, le vendredi 18 août 2017 à Ouagadougou, un atelier sur les accords de coopération cinématographique et audiovisuelle entre le Burkina Faso et les autres pays. L’objectif était d’outiller les acteurs du cinéma en technique de recherche de partenaires.

La direction générale du cinéma et de l’audiovisuel nourrit l’ambition de faire du 7e art un secteur porteur au Burkina Faso. A cet effet, elle a réuni, le vendredi 18 août 2017 dans la capitale burkinabè, les acteurs du domaine autour d’un atelier sur les accords de coopération cinématographique et audiovisuelle entre le Burkina Faso et d’autres pays. Trois communications ont meublé la séance. Ainsi, une communication a porté sur la cartographie des partenaires institutionnels publics et l’état des accords signés ; une autre sur la négociation, la signature et le suivi des accords de coopération cinématographique. La troisième était relative à l’étude de cas d’un accord de coproduction cinématographique et audiovisuelle impliquant une structure burkinabè. Pour le directeur général du cinéma et de l’audiovisuel, Sankar Armel Hien, cet atelier est important pour le département ministériel car il permettra de mettre à la disposition des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, des informations indispensables dans la recherche de partenariat en matière de coproduction. Les cinéastes burkinabè, a-t-il ajouté, ignorent l’existence de ces accords et des avantages qui en découlent pouvant faciliter ainsi leurs réalisations. « Nous sommes dans un monde ouvert où la concurrence est rude dans tous les secteurs d’activité, y compris ceux de la création artistique. Les enjeux sont importants et le public est de plus en plus regardant sur la qualité des œuvres qui leur sont proposées. Pour répondre à cette exigence, il faut non seulement du professionnalisme mais aussi une mobilisation de moyen pour rendre les productions compétitives tant au niveau national qu’international », a-t-il déclaré. En outre, il a précisé que le Ministère de la culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) entend jouer sa partition. C’est dans ce sens, a-t-il ajouté, qu’il faudra comprendre la mise en place du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), en espérant que d’autres guichets puissent venir accroître les appuis à la création d’œuvres. Selon le directeur de la Coopération, Idrissa Zoromé, l’objectif principal de cette rencontre était de permettre l’appropriation du contenu des différents accords pour l’orientation des projets futurs et le renforcement des relations de travail entre les acteurs du cinéma burkinabè et ceux du monde.
« Nous avons des accords de partenariat avec le Niger, le Togo, le Ghana, le Maroc et la France dans le but de revitaliser la chaine de production cinématographique », a-t-il soutenu. De l’avis de l’acteur Jacob Sou, il s’est agi d’une initiative louable qui favorisera le travail des décideurs, des réalisateurs et des acteurs pour le plaisir des cinéphiles. « Il y a longtemps que je suis dans le métier mais j’ignore le contenu de ces accords. Je crois en ces conventions de production entre les professionnels des pays africains », a-t-il souligné, en recommandant que chaque pays travaille à faire briller son cinéma.
Eveline GOBREDI
Sala COMPAORE
(Stagiaire)
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