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Le Quotidien N° 819 du 17/7/2013

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Phase III du programme EFORD - L’Autriche s’engage avec 1,2 milliards de FCFA
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  Le Quotidien




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La coopération autrichienne pour le développement octroie 1 million 800 mille Euros, soit 1.2 milliards de FCFA, pour le financement de la 3e phase du Projet Education et formation pour un développement endogène (EFORD III). La signature de la convention est intervenue le mardi 16 juillet 2013, à Ouagadougou.
Depuis 2006, l’Autriche accompagne le programme Education et formation pour un développement endogène au Burkina (EFORD). Les deux phases précédentes du programme, qui a été supporté à plus de 90% par l’Autriche, ont développé une innovation dans le domaine de la formation professionnelle non formelle. Cela s’est manifesté par la création de deux centres de formation dans les filières agro-sylvo-pastorales. Les spécificités de ces centres sont de former des apprenants dans les langues nationales burkinabè. Pour la mise en œuvre de la 3e phase de ce programme, c’est une enveloppe de 1, 2 milliards de FCFA qui a été mise à la disposition de l’Etat burkinabè à travers le projet « Ecoles satellites et centres d’éducation de base non formelle ». Ce présent accord sera mis en œuvre de juin 2013 à décembre 2016. Il permettra, selon Koumba Boly/Barry, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, de consolider la formation professionnelle non formelle dans les centres de Koutoura, dans la région des Cascades et de Hoggo Sammbowel, dans le Sahel. Aussi a-t-elle indiqué : « Il apportera un appui substantiel au CPR de Koudougou et assurera une implication et une responsabilisation des acteurs à la base ». Et ce, dans le processus d’appropriation communautaire et décentralisée de l’éducation et de la formation par les principaux acteurs et bénéficiaires. Selon Walter Ehmeir, représentant la partie autrichienne, l’approche de ce programme est pertinente dans la mesure où il établit une offre de formation pour les jeunes évoluant dans le monde rural, dans un contexte largement dominé par l’agriculture, et qui ne sont pas servis par le système d’éducation formelle. L’approche favorise également, selon lui, le potentiel de professionnaliser l’agriculture et d’améliorer l’emploi des jeunes. Koumba Boly/Barry a témoigné sa gratitude pour le soutien de l’Autriche et des autres partenaires qui n’ont de cesse de faciliter la mise en œuvre des projets et programmes d’éducation au Burkina.

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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