On disait Guillaume Soro et Salif Diallo en froid depuis l’affaire des supposés échanges téléphoniques entre le premier et l’ancien ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, dans le cadre du putsch de septembre 2015. Mais si l’on en croit ce message du chef du Parlement ivoirien, ils s’étaient réconciliés.
«Je viens d'apprendre la douloureuse nouvelle du décès de mon Ami et Frère Salif Diallo, Président de l'Assemblée Nationale du Burkina Faso. Malgré les péripéties parfois difficiles de nos relations politiques ces dernières années, Salif Diallo et moi nous étions parfaitement réconciliés avant cette décision du Destin. C'est notre mérite commun d'avoir su nous transcender pour le Bien Commun de nos deux peuples et de notre sous-continent.
Puisse la Terre de nos ancêtres être légère à ce valeureux militant et cadre politique africain! Puisse le Pardon et la Réconciliation des burkinabé s'accomplir comme nous le souhaitons pour la Côte d'Ivoire, afin que nos peuples épanouis affrontent victorieusement les défis du présent et du futur.
Fraternelles et profondes condoléances à la famille du Président Salif Diallo, au Parlement burkinabé et au Peuple Frère du Burkina Faso! Que Dieu nous bénisse!»
Le Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire
Guillaume Kigbafori Soro.
Paris, Le 19 août 2017