Aucune source officielle n’a encore confirmé le bilan des victimes de la grande marche à l’appel du Parti national panafricain (PNP), ce samedi à Lomé, et dans plusieurs villes du togo et qui a été violemment réprimée par les forces de l’ordre
Des sources proches de l’opposition avancent le chiffre de deux morts et plusieurs blessés
Des témoins rapportent qu’il y aurait eu des morts dans les rangs des forces de l’ordre. Atchadam Tikpi, le leader du PNP, a affirmé à la correspondante de VOA Afrique qu’au moins sept morts ont été dénombrés à Sokodé et parmi eux, un mineur.
Des cas d’arrestations sont signalés dans plusieurs villes ainsi que plusieurs blessés par balles, a indiqué l’opposant. A Lomé, la capitale, les forces de l’ordre ont quadrillé le lieu prévu pour le démarrage de la marche, rendant tout rassemblement impossible.
Les agents de sécurité dépêchés sur les lieux ont recouru au gaz lacrymogènes pour disperser les rares manifestants qui ont voulu leur "tenir tête".
Dans un communiqué diffusé la veille l’opposition avait mis en garde les autorités publiques du pays contre toute interdiction de la marche estimant que les arguments avancés sont de nature à ridiculiser peuple togolais.
L’opposition notamment la Diaspora togolaise a dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux mis en garde les responsables officiels du pays des risques encourus lors de leurs éventuels voyages a l’étranger, particulièrement en Europe
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