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Burkina: la lutte contre la pauvreté, "réponse définitive" au terrorisme (Alpha Condé)
Publié le vendredi 18 aout 2017  |  AFP
CIEA
© aOuaga.com par Marc Innocent
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte ce mardi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).




Ouagadougou - "La lutte contre la pauvreté constitue la réponse définitive au terrorisme", a estimé jeudi le président guinéen Alpha Condé, en visite à Ouagadougou où l'attaque perpétrée par des jihadistes présumés dimanche a fait 18 morts.
"Il y a une réponse immédiate (au terrorisme) qui est l'action militaire, mais la réponse définitive c'est la lutte contre la pauvreté et l'injustice", a affirmé le chef de l'Etat guinéen dans une déclaration à la presse au palais présidentiel de Ouagadougou, soulignant que "la pauvreté est le terreau du terrorisme".
"Nous ne pouvons vaincre le terrorisme, sauf si nous développons effectivement nos pays. Pour vaincre définitivement le terrorisme, c'est le développement économique, la justice sociale, l'amélioration des conditions de vie des couches les plus vulnérables", a insisté M. Condé, par ailleurs président en exercice de l'Union africaine.
Arrivé vers 16 heures (locales et GMT) à Ouagadougou, le président guinéen s'est rendu avec son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré sur les lieux de l'attentat de dimanche, où il a souhaité l'accompagnement des partenaires pour la mise en place du G5 sahel, la force régionale conjointe.
"Nous avons besoin d'être accompagnés par nos amis au point de vue des équipements, des financiers, et obtenir au moins des renseignements (...), nous avons fait un appel mais il faut encore mener des efforts pour trouver les 400 millions" d'euros, a-t-il indiqué.
"C'est nous qui devons-nous battre parce que c'est notre peuple. Mais nous avons besoin d'être accompagnés, a-t-il ajouté, espérant qu'avec la nouvelle attaque à Ouagadougou "nos amis le comprendront".
Les dirigeants des pays du G5 Sahel, soutenus par le président français Emmanuel Macron, avaient acté le 2 juillet à Bamako la constitution de cette force antijihadiste conjointe et débloqué des fonds pour commencer son déploiement en septembre-octobre.
Jusqu'à présent seulement 50 millions d'euros ont été promis sur les 450 jugés nécessaires.
ab/ck/ol
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