Ouagadougou - Trois militaires burkinabè ont été tués jeudi dans le nord du Burkina Faso, lorsque leur véhicule de patrouille a sauté sur "un engin improvisé", a annoncé l’armée burkinabè.
"Le jeudi 17 août 2017, dans le cadre de ses actions quotidiennes de sécurisation dans la zone nord du pays, un véhicule de patrouille du convoi militaire du détachement de Djibo a été victime d’un engin explosif improvisé", a indiqué le colonel Lamoussa Fofana dans un communiqué transmis à l’AFP.
"Cette explosion a causé la mort de trois soldats et blessé gravement deux autres" a précisé le Colonel Fofana, soulignant que "ces derniers ont été évacués par hélicoptère sur Ouagadougou pour une meilleure prise en charge".
Des sources militaires avaient annoncé un peu plus tôt qu’un véhicule militaire avait sauté sur un engin explosif jeudi matin à Inata, dans le nord du Burkina, sans pour autant donner un bilan d’éventuelles victimes.
Frontalier du Mali et du Niger, le nord du Burkina est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis 2015.
Ansarul Islam, un groupe jihadiste actif dans le nord du Burkina Faso, avait revendiqué plusieurs attaques contre l’armée burkinabè ces derniers mois, dont une qui a fait 12 morts dans les rangs des militaires en décembre 2016.
Dimanche soir, Ouagadougou a été le théâtre d’une attaque terroriste qui a tué dix-huit personnes (neuf Burkinabè et neuf étrangers), alors qu’elles dînaient dans un café-restaurant de la principale avenue de la ville. Vingt-deux personnes ont également été blessées.
L’attaque, qui n’a jusqu’ici pas été revendiquée, a été perpétrée par deux assaillants armés de Kalachnikov. Ces assaillants n’ont pas encore été identifiés.
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