La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a condamné, dans une déclaration publiée mardi, la « barbare et odieuse attaque» terroriste perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi à Ouagadougou et ayant fait une vingtaine de morts.
Dans sa déclaration, le président du Présidium de la FAIB, El Hadj Abdoul Rasmané Sana, a rappelé d’emblée que «le dimanche 13 août 2017, notre cher pays, le Burkina Faso a encore été la cible d’une attaque terroriste abjectement menée contre des personnes innocentes».
Et de souligner que «cette barbare et odieuse attaque a causé la mort de plusieurs personnes et fait des blessés».
Les musulmans du Burkina Faso, à travers leur organisation faitière, «sans réserve et sans équivoque, condamnent de la façon la plus absolue, cette indignité humaine».
La FAIB réaffirme «son rejet total, catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme qui ne saurait être justifiée par une quelconque conviction religieuse ».
En ce moment difficile, la Fédération en appelle à l’union, la fraternité et la solidarité entre toutes les populations sans distinction aucune, pour soutenir les victimes et leurs proches.
Elle présente ses condoléances aux proches des personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés, félicite les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour «leur professionnalisme, leur promptitude, leur courage qui ont permis de limiter la tragédie».
Aussi, la FAIB exprime-t-elle son soutien aux autorités du pays dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme.
Une attaque terroriste intervenue dans la nuit de dimanche à lundi dans la capitale burkinabè, a fait 18 morts et huit blessés, selon le premier bilan officiel.
Elle a eu lieu aux environs de 21 heures et a touché le café-restaurant Aziz Istanbul sur l’Avenue Kwamé N’Krumah, en plein cœur de Ouagadougou.
De l’avis de Mme le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Maïza Sérémé, qui a animé un point de presse lundi après-midi à Ouagadougou, pour l’instant, 15 victimes sont formellement identifiées dont huit Burkinabè.
Il ressort qu’en plus des huit Burkinabè, l’on dénombre parmi les personnes tuées, deux Kowetiennes, une Canadienne, un Français, un Sénégalais, une Nigérianne et un Turc.
Le procureur du Faso a précisé que trois corps sont en cours d’identification, avant d’ajouter que deux terroristes ont été également tués.
ALK/od/APA