La Procureur général Maiza Sereme a précisé lundi à la presse que le commando qui a perpétré l'attaque contre le café turc dimanche à Ouagadougou était constitué de "deux jeunes personnes de sexe masculin".
Elle a également confié à la presse que 18 personnes ont perdue la vie et trois corps n'ont pas été identifiés jusqu'à présent.
Plusieurs chefs d'Etat, dont ceux de la France Emmanuel Macron, de la Guinée Conakry, Alpha Condé, du Sénégal Macky Sall, de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara, du Tchad Idriss Déby, du Togo Faure Gnassingbe, du Ghana Nana Akuffo Addo et du Mali Ibrahim Boubakar Keita ont traduit par appel téléphonique au président burkinabè Roch Kaboré leur solidarité et leur compassion au peuple burkinabè, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
Le président malien est attendu demain à Ouagadougou pour une visite de 48 heures.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des terroristes ont ouvert le feu dans un restaurant turc dénommé "Aziz Istanbul", où ils ont tué 18 personnes et blessé une vingtaine d'autres, avant d'être abattus par les forces de défense et de sécurité burkinabè.
La gendarmerie a quant à elle indiqué que les opérations des unités se sont arrêtées ce matin avec la mise hors d'état de nuire des deux terroristes autour de 4h du matin.
"Toutefois des fouilles sont en cours dans les immeubles autour de celui abritant le +Restaurant café Aziz Istambul+ pour repérer d'éventuels indices permettant de faire avancer les enquêtes", souligne le communiqué.
"A ce stade nous tenons à rassurer nos braves populations qu'elles peuvent vaquer à leurs occupations sereinement tout en restant vigilantes", conclu le texte.
Le Burkina Faso a été victime de plusieurs attaques ces dernières années. En janvier 2016, des terroristes ont attaqué le Splendid Hôtel, un hôtel-restaurant de luxe situé dans le même quartier. Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué cet attentat, qui avait fait une trentaine de morts.