L'attaque qui a visé le café-restaurant Aziz Istanbul, à Ouagadougou, dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août a plongé la capitale burkinabè dans une "tristesse totale". Nous sommes allés à leur rencontre au lendemain du drame qui a fait 18 morts.
Après une longue nuit d’affrontement entre les forces spéciales burkinabè et les hommes armés ayant attaqué le café-restaurant Aziz Istanbul, en plein centre-ville de Ouagadougou, la capitale burkinabè s’est réveillée ce lundi sous le choc. Le bilan officiel communiqué par le gouvernement fait état de 18 victimes. On compte aussi une vingtaine de blessés. Selon nos information, trois gendarmes des forces spéciales ayant mené l’assaut ont également été blessés.
Alors qu’un impressionnant cordon sécuritaire quadrille la zone pour faciliter les investigations de la police judiciaire, dépêchée sur place, quelques badauds, massés aux alentours, observaient la scène, visiblement choqués par le drame. Vingt mois après l’attaque du Cappuccino, qui avait fait 30 morts, Ouagadougou est à nouveau la cible d’attaque terroriste, du moins selon les termes de Rémi Dandjinou, le porte-parole du gouvernement.
C’est la tristesse totale, on ne sait pas où va le Burkina
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