L’attaque s’est déroulée ce dimanche 13 août 2017 aux environs de 21 heures, selon un communiqué gouvernemental. Elle avait pour cible principale le restaurant «Istanbul», situé sur l’avenue Kwamé N’Krumah, à Ouagadougou, à quelques dizaines de mètres du café Cappuccino, lui-même cible d'une attaque djihadiste sanglante en janvier 2016 qui avait fait 30 morts.
Un bilan provisoire faisait état de huit blessés, pris en charge par les services d’urgences de l’hôpital Yalgado Ouédraogo et 17 morts. Un des blessés serait décédé, portant le nombre de décès à 18, selon le ministre de la Communication. Des gendarmes auraient été blessés. La gendarmerie annoncé avoir tué les deux terroristes (trois selon le ministre de la sécurité.
Remi Dandjinou, le porte-parole de l’exécutif, a confirmé que des personnes ont été retenues dans le bâtiment durant l'attaque. «C’est pour cela d’ailleurs que nos forces de l’ordre prennent toutes les précautions et mettent tout leur talent pour les sortir de cette situation. Certaines ont été relâchées, mais je ne peux pas préciser le nombre parce que l’opération se poursuit», assurait le ministre.
Le porte-parole du gouvernement s'était refusé à se prononcer sur le nombre des assaillants. «On a parlé de deux ou trois personnes, peut-être plus. Il faut attendre la fin de l’assaut pour que le ministre de la Sécurité nous confirme le nombre de personnes engagées dans cette opération», conseilleait M. Dandjinou.
Les victimes seraient de différentes nationalités et, à en croire Remi Dandjinou, on devrait en savoir rapidement sur elles. «Dans ce drame et à la différence de l’attaque du Cappuccino, il n’y a pas eu de corps qui soit calciné au moment où je vous parle, ou devrait identifier les victimes plus rapidement. A cet effet le procureur a ouvert une enquête et la police judiciaire va tenter d’identifier rapidement les victimes», croit savoir le ministre.
Il a assure aussi que ce sont des forces de sécurité burkinabè qui sont intervennues en première ligne. «Vous savez que nous sommes en collaboration avec des Nations étrangers au niveau de la sécurité et il n’est pas exclu qu’un certain nombre d’éléments d’information ou d’opérationnalisation soient portés à notre connaissance.»