Les principales Organisations humanitaires non gouvernementales suspendent leurs opérations de sauvetage de migrants en Méditerranée. La marine libyenne a annoncé jeudi 10 août la création d'une zone de recherche et de sauvetage au large de ses côtes, interdite sauf autorisation aux navires étrangers et en particulier aux ONG qui patrouillent pour secourir les migrants. Après Médecins sans frontières et Save the Children, l'organisation humanitaire allemande Sea Eye a également décidé ce dimanche 13 août de garder ses navires au port, la sécurité de ses équipes n'étant plus garantie.
Ce dimanche 13 août, l’ONG allemande Sea Eye a annoncé la suspension de ses opérations de secours pour les réfugiés qui tentent de traverser en Méditerranée, après l'interdiction de navigation mise en place par la marine libyenne à l’encontre des navires étrangers sur une partie de ses côtes.
Depuis la mise en place de cette zone maritime de recherche et de sauvetage par la Libye, les ONG sont contraintes les unes après les autres de repenser leur présence en méditerranée. Médecins sans Frontière a annoncé dès jeudi 10 août la suspension des activités de Prudence, son plus gros navire, même si l’organisation continue d’assurer la logistique et l’assurance sanitaire sur l’Aquarius – cogéré avec SOS Méditerranée.
L’ONG Britannique Save the Children a détourné son principal le lendemain, sans donner d’explications dans l’immédiat et annoncé officiellement son retrait ce dimanche. Seule l'ONG espagnole Proactiva Open Arms, dont les deux bateaux se trouvaient dimanche à Malte, a assuré vouloir reprendre ses opérations dès ce lundi
« La sécurité n’est plus garantie »
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