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Examen périodique universel: Le Burkina prépare son 3e passage en 2018
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  Sidwaya
Relecture
© aOuaga.com par A.O
Relecture du code de procédure pénale : pour plus de rapidité et de fluidité dans la gestion des dossiers
Le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique (MJHPC) a réuni à Ouagadougou, le 15 juin 2017, des experts et des praticiens du droit autour d’un atelier sur le processus de relecture du code pénal. Photo : Paulin Bambara, secrétaire général du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique




Le comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU) tient, les 10 et 11 août 2017 à Ouagadougou, une session pour examiner et amender un projet de rapport national des droits humains relatif au 3e passage du Burkina Faso en 2018.


Le Burkina Faso s’active pour présenter un rapport national des droits humains, en 2018, devant l’Organisation des Nations unies (ONU), dans le cadre de son troisième passage à l’Examen périodique universel (EPU). Ce mécanisme d’évaluation par les pairs, institué en 2006, permet d’examiner régulièrement la situation des droits humains dans les pays-membres de l’ONU. Dans cette dynamique, le projet de rapport national des droits humains, dont le contenu n’a pas été dévoilé à la presse, a été rédigé par un comité restreint d’experts. Ce document va retenir particulièrement l’attention de la vingtaine de membres du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, qui vont l’examiner et l’amender, au cours de la session organisée, les 10 et 11 août 2017, à Ouagadougou. Au regard des enjeux, le président de ladite structure, le Secrétaire général (SG) du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique (MJDHPC), Paulin Bambara, dit attendre beaucoup de la rencontre. « J’attends des contributions pertinentes qui permettront au comité de rédaction d’améliorer le contenu et la forme du projet de rapport », a-t-il dit, exhortant les membres du comité à examiner « avec minutie » et « sans complaisance » le document afin d’y apporter les amendements nécessaires. Pour M. Bambara, le comité qu’il dirige a un « rôle déterminant » dans le processus d’élaboration du rapport national pour l’EPU dans la mesure où il lui revient de faire les orientations nécessaires au comité de rédaction et s’assurer le contrôle-qualité dudit rapport. Il s’est par ailleurs prononcé sur la situation des droits humains en terre burkinabè. « La situation des droits humains au Burkina est à l’image de celle dans le monde. Notre pays ne fait pas exception à cette période difficile que le monde dans sa lutte contre le terrorisme et la criminalité internationale. Mais le Burkina a courageusement ratifié presque l’ensemble des instruments internationaux en matière de droits humains et s’attelle à leur mise en œuvre, avec ses moyens et une grande volonté de réussir ce pari », a relevé le SG. Sur l’ensemble des instruments évoqués, il a signifié que de grands efforts ont été faits, avec tout de même des sacrifices supplémentaires à consentir pour leur mise en œuvre optimale. A l’issue de son amendement, le projet de rapport national sur les droits humains relatif au 3e passage à l’EPU va être examiné par un comité interministériel avant son adoption en Conseil des ministres.


Kader Patrick KARANTAO
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