Concours directs 2017 : plus de 900 000 candidats aux portes de la Fonction publique

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Publié le mardi 8 aout 2017 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Concours directs 2017 de la Fonction publique : plus de 90 000 candidats pour plus de 11 000 postes
Lundi 7 août 2017. Ouagadougou. Lycée Nleson Mandela. Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo, a lancé l`édition 2017 des concours directs de la Fonction publique qui enregistre 905 166 candidats pour 11 096 postes à pourvoir

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo, a lancé officiellement, les concours directs de la Fonction publique, le lundi 7 août 2017 au lycée Nelson-Mandela de Ouagadougou.

«Je déclare ouverte la session 2017 des concours directs ». Par ces mots, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Clément Sawadogo a lancé officiellement, les épreuves des concours de la Fonction publique, le lundi 7 août 2017 au lycée Nelson-Mandela de Ouagadougou. Pour cette session, environ 905 166 candidats sont en lice pour 11 096 postes à pourvoir. Le centre de Ouagadougou compte, à lui seul, environ 384 000 candidats répartis dans 552 commissions d’administration. Pour assurer le bon déroulement des épreuves dans ce centre, 15 874 surveillants et 1182 agents de sécurité ont été mobilisés. Grâce à ce dispositif « anti-fraude », les épreuves ont, aux dires du ministre Sawadogo, débuté sans difficultés majeures dans presque tous les centres de la capitale notamment au lycée Nelson-Mandela. « Tout se déroule comme nous l’avons prévu », s’est-il réjoui. Par ailleurs, Clément Sawadogo a noté quelques innovations pour cette session. Il s’agit, entre autres, de l’augmentation des inscriptions en ligne qui sont passées de 8 concours l’année dernière à 18 cette année. A cela, il a ajouté l’ouverture de concours exclusivement réservés aux personnes en situation de handicap soit 7 concours pour 41 postes. Toutefois, il a souligné que pour cette session, la méthodologie des questions à choix multiple a été maintenue pour les épreuves comme les années précédentes. Tout en reconnaissant qu’il existe pas mal de polémique autour des « QCM », il a soutenu cependant que c’est la méthode « normale » dans le système d’évaluation des concours, car elles offrent plus de facilité dans la correction. « Dans beaucoup de pays et même aux Etats-Unis, on utilise cette méthode. Mais, il n’a jamais été établi que les cadres de ces Etats sont des agents de moindre qualité par rapport aux autres », a-t-il estimé. Cependant, il a reconnu qu’un problème se pose au niveau du contenu. « Si le contenu est léger, il y aura plus de chanceux qui réussissent que de gens qui ont une maîtrise des connaissances », a-t-il relevé. Pour ce faire, il a indiqué que des dispositions ont été prises pour que les sujets collent davantage à la réalité burkinabè. Des dispositions qui ne semblent pas « intimider » Irène Ouédraogo, candidate au concours direct de recrutement de conseillers en gestion des ressources humaines. Quoiqu’étant à sa 3e année de composition, elle s’est dit optimiste quant à sa réussite, car elle a beaucoup étudié. Sébastien Ouédraogo a, pour sa part, déposé des dossiers pour 13 concours en vue de multiplier ses chances. Etudiant en Droit à l’université Ouaga1 Pr Joseph-Ki-Zerbo, il espère tout de même décrocher celui de la magistrature. Les premiers résultats sont attendus le 7 septembre prochain.

Nadège YAMEOGO