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Programme d’appui à l’insertion socio-professionnelle des jeunes : 700 bénéficiaires pour 2017
Publié le lundi 7 aout 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Programme régional de santé de la reproduction, la planification familiale et la prévention du VIH dans la région CEDEAO a tenu sa revue annuelle le 28 novembre 2016 à Ouagadougou. Photo : Smaïla Ouédraogo, ministre de la Santé




Le ministre en charge de la jeunesse, Smaïla Ouédraogo a lancé officiellement, le Programme d’appui à l’insertion socio-professionnelle des jeunes diplômés des universités, écoles et instituts supérieurs en fin de cycle (PA/ISJD), le vendredi 4 août 2017, à Ouagadougou.

Au Burkina Faso, environ 14% des jeunes actifs sont au chômage, selon l’enquête multisectorielle continue de 2014. Et ce, à cause du nombre croissant de diplômés en fin de cycle qui arrivent sur le marché du travail, soit environ 160 000 nouveaux actifs par an. Pourtant, l’économie ne crée qu’à peu près 20 000 emplois par an.

Pour lutter contre ce chômage « grandissant », le ministère en charge de la jeunesse a mis en place le Programme d’appui à l’insertion socio-professionnelle des jeunes diplômés des universités, écoles et instituts supérieurs en fin de cycle (PA/ISJD). Pour l’édition 2017, environ 700 jeunes issus des 13 régions vont bénéficier du programme. Le top de départ a été donné par le ministre en charge de l’insertion professionnelle, Smaïla Ouédraogo, le vendredi 4 août 2017 à Ouagadougou.

Selon le coordonnateur du PA/ISJD, Frédéric Ouédraogo, ce programme a pour objectif de faciliter l’insertion socio-professionnelle des jeunes diplômés en fin de cycle de l’enseignement supérieur public et privé. Et pour atteindre cet objectif, le PA/ISJD, aux dires de son coordonnateur a été subdivisé en trois composantes. La première concerne le développement des stages d’initiation à la vie professionnelle et le suivi des stagiaires en entreprises.

« D’une durée minimale de trois mois, ces stages permettent aux jeunes d’acquérir de l’expérience professionnelle en vue de se créer des opportunités d’emplois », a-t-il éclairci. Le deuxième volet du programme vise la formation en entrepreneuriat, en techniques de recherche d’emploi, en technologies de l’information et de la communication appliquée à la recherche d’emploi. « Des modules en rapport avec ces thèmes seront dispensés aux apprenants en vue de les inciter à adopter une démarche cohérente utilisant des méthodes, des outils et des techniques efficaces dans le cadre de la recherche active d’un emploi salarié », a-t-il expliqué.


Accompagner les bénéficiaires


La dernière composante est l’assistance technique à l’élaboration des dossiers de projets d’entreprises et le suivi des promoteurs. « Les jeunes qui auront un potentiel entrepreneurial suffisant ainsi qu’une bonne idée de projet d’entreprise et qui désirent entreprendre, vont bénéficier d’un appui technique de la part du programme pour le montage de leur projet », a indiqué M. Ouédraogo. Toutefois, il a précisé que pour bénéficier du programme, il faut remplir certaines conditions.

D’abord, il faut être titulaire d’un diplôme reconnu de l’enseignement supérieur dont le BTS, la licence, la maîtrise, le doctorat, etc. En sus, le candidat au programme doit avoir une carte de demandeur d’emploi à jour et être disposé à occuper un poste de stage offert par le programme ou avoir une lettre d’acceptation de stage délivrée par une entreprise légalement constituée et couvrant une période de trois mois.

Au regard de ces exigences, le ministre en charge de la jeunesse, Smaïla Ouédraogo, a invité les jeunes qui ont eu le « privilège » d’être retenus à s’approprier le programme et à prendre part activement aux sessions de formation. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité pour les acteurs du développement d’accompagner et de contribuer à l’encadrement des bénéficiaires. « Il est évident que les jeunes doivent être les acteurs de premier plan dans le processus de développement national mais, cela ne sera possible que s’ils bénéficient de l’accompagnement et des orientations nécessaires de notre part », a-t-il soutenu.

Cet appel a été entendu par le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) qui a, par la voix de son vice-président, Dr Elie Justin Ouédraogo, assuré de la disponibilité de sa structure à accompagner le programme. « Nous soutenons toute initiative du gouvernement visant à lutter contre le chômage, car permettre aux jeunes d’accéder à des postes de stages et à des emplois décents contribue à la croissance économique de notre pays », a-t-il estimé.

Nadège YAMEOGO
Béchir Tahir HAMIT
(Stagiaire)
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