Communication gouvernementale: Echanges à bâtons rompus entre le ministre Dandjinou et la société civile

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Publié le vendredi 4 aout 2017 | AIB

© Autre presse par DR
Rémis Fulgance Dandjinou

Ouagadougou - Le ministre en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a échangé vendredi, avec les Organisations de la société civile(OSC) au sujet de l’information gouvernementale, en vue de renforcer le dispositif existant dans l’optique de répondre aux aspirations des Burkinabè en matière de communication.

«Nous allons échanger sur la communication gouvernementale. C’est une question essentielle pour renforcer la compréhension et l’adhésion de tous les acteurs à la politique ou projet de développement du Burkina Faso», a indiqué le ministre.

M. Dandjinou s’exprimait vendredi à Ouagadougou à l’occasion d’une rencontre avec les OSC.

Pour le ministre en charge de la Communication, beaucoup de lacunes existent en termes de communication sur la mise en œuvre du plan national de développement économique et social(PNDES) ;

Et d’expliquer qu’il convient de combler lesdites lacunes et c’est ce qui justifie l’initiation des échanges au profit des OSC.

De l’avis de Rémis Dandjinou, le Service d’information du gouvernement (SIG) est chargé de porter l’information officielle aux Burkinabè, alors que certaines Organisations de la société civile(OSC) méconnaissent ce service étatique.

Selon le premier responsable en charge du département de la Communication, ces échanges à bâtons rompus vont permettre aux acteurs (OSC), de s’imprégner des missions du SIG et de pouvoir puiser l’information gouvernementale pour leur besoins.

«Nous aimerions que l’information gouvernementale soit en prise en compte, que lorsque qu’une question est posée, qu’un certain nombre de reflexes amènent à chercher immédiatement la réponse au niveau du SIG pour que les uns et les autres puissent faire leurs commentaires», a-t-il confié à la presse

A l’entendre, la vision du PNDES consiste à faire du Burkina Faso, une nation démocratique, unie et solidaire par la transformation de la structure son économie, de la réalisation d’une forte et inclusive aux moyens de mode de consommation et de production durable.

«La transformation structurelle ne touche pas parfois les aspects conjoncturels, toute chose qui crée des difficultés et des incompréhensions dans la mise en place du nouveau référentiel de développement dans le pays », a précisé le ministre.

Revenant sur les trois principaux axes à avoir la modernisation de l’administration publique, le développement du capital humain et la dynamisation du secteur de l’économie et de l’emploi, M. Dandjinou a, par ailleurs, signalé que le gouvernement reste disponible et ne ménagera aucun effort pour fournir l’information juste et officielle aux populations.

« Nous en tant que service d’information du gouvernement nous devons être capables d’apporter la bonne information et les éclaircissements nécessaires aux usagers », a-t-il soutenu.

A cet effet, le président de l’association pour le civisme et la tolérance au Burkina Faso (ACT-B), Enok Kaboré, s’est réjoui de la rencontre, du fait qu’elle ferra ressortir un intérêt particulier pour l’Etat et les OSC en terme de communication.

De son avis, les échanges vont permettre aux gouvernants d’adopter de nouvelles approches pour répondre aux attentes des populations.

«Au niveau de l’information du gouvernement, nous aimerions que tous les avis qui sont responsables soient pris en compte parce-que gérer un pays, c’est aussi gérer la diversité des opinions», conclu M. Kaboré.

Agence d’information du Burkina

no/ak