De retour de son périple dans le grand Ouest, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, accompagné du ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, a marqué une halte à Boromo sur la route nationale N°1, précisément sur l’axe Sakoinsé-Boromo, en vue de s’enquérir de l’évolution des travaux de reconstruction des ouvrages de franchissement du fleuve Mouhoun, le mardi 1er août 2017. Cette étape lui a permis de constater qu’à une année de la réception des ouvrages prévue en août 2018, le taux d’exécution des travaux est à peu près de 25% pour un délai consommé d’environ 33%.
Le 19 janvier 2017, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, lançait les travaux de reconstruction des ouvrages de franchissement du fleuve Mouhoun situé sur la route nationale N°1, précisément sur l’axe Sakoinsé-Boromo.
Huit mois plus tard, il s’est rendu sur le site qui abrite les installations de l’entreprise, pour s’enquérir de l’évolution desdits travaux qui comprennent les constructions d’un (1) pont à poutres sur le fleuve Mouhoun à Boromo et ses voies d’accès, de quatre (4) dalots-cadre à deux (2) ouvertures et deux (2) dalots- cadre à quatre (4) ouvertures. En décidant de visiter la base-vie de l’entreprise en charge des travaux, le chef du gouvernement a voulu rompre avec ces informations faisant croire que 6 mois après le lancement, rien ne se fait sur le terrain. Paul Kaba Thiéba a vu sur place, des ouvriers à la tâche, et qui s’affairent à la construction de préfabriqués. Mieux, le taux d’exécution de ces travaux est estimé à peu près de 25% pour un délai consommé d’environ 33%, à une année de la réception des ouvrages prévue en août 2018, pour une durée contractuelle de 18 mois.
Selon les techniciens, les travaux se déroulent suivant un chronogramme bien respecté. En effet, la fin de l’année 2017 correspond à l’achèvement des préfabriqués, et en fin janvier 2018, on assistera à la livraison des éléments confectionnés en France et la construction prendra le reste du temps nécessaires pour que le délai d’août 2018 soit tenu.
Le Directeur des travaux Geoffray Terrain de l’entreprise SOGEA-SATOM en charge du chantier, a indiqué qu’il n’y a pas de retard dans l’exécution des tâches.
«Ce genre de travaux demande un certain temps de préparation. Certaines personnes s’attendent à voir les engins en action sur le terrain mais avant cette étape, il faut réaliser des études et bien préparer le chantier et c’est la partie la plus difficile», a-t-il expliqué. A son avis, plusieurs actions sont menées notamment, les travaux de terrassement qui comprennent le décapage et le débroussaillage de la future voie d’accès.
Il a également fait savoir que les ouvriers ont commencé les premiers remblais, qui ont été précédés d’études géotechniques en vue de dimensionner les fondations des ouvrages avec en prime, la finalisation de l’installation du chantier.
«Nous avons fini toutes les études d’exécution des ouvrages. Actuellement, la charpente métallique est en construction en France. Sur le site, nous avons installé notre centrale à béton qui sera terminée à la fin du mois et qui va nous permettre de réaliser les dalles préfabriquées qui seront installées sur la charpente métallique», a-t-il
clarifié.
C’est avec satisfaction que le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a constaté que les travaux suivent leur cours normal. « Quand on passe, on ne voit pas des travaux apparents et on peut avoir le sentiment que l’entreprise ne travaille pas ou qu’il y a des retards dans l’exécution des chantiers. Ce qui n’est pas vrai car les travaux se déroulent conformément au délai contractuel», a mentionné le chef du gouvernement.
Par ailleurs, il a insisté sur le fait que le gouvernement attache une attention particulière au respect des délais contractuels et à la qualité des ouvrages de ce tronçon qu’il a qualifié « d’important axe routier qui permet d’assurer la continuité de la desserte routière entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ». C’est pourquoi, l’entreprise chargée du contrôle de la qualité a été une fois de plus interpellée sur sa responsabilité de faire en sorte que l’ouvrage qui sera livrée soit réalisée dans les règles de l’art. «Nous espérons que dans quelques mois, nous aurons un pont tout neuf, un pont plus résistant, un pont plus fiable pour assurer la sécurité du trafic sur cet axe routier», a-t-il dit.
Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, s’est réjoui de l’évolution du chantier, réaffirmant avec confiance que les engagements seront tenus. Il a aussi rassuré qu’il n’ya pas de décalage entre le lancement des travaux et le démarrage effectif des travaux, au regard du constat fait sur le terrain et les explications données
par les responsables de l’entreprise.
Nestor BAKI
(Collaborateur)