Les explications données lundi par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, à propos de l’ingérence des autorités dans le travail des médias publics burkinabé, fait la Une des quotidiens de ce mardi.
« Le ministre Alain Edouard Traoré à propos de l'implication des autorités de la communication dans le traitement de l'information dans les médias publics : La colère l'emporte sur les arguments », titre Le Quotidien.
Le Pays pour sa part, affiche : « Implication de l'autorité dans les médias publics : Alain Traoré s'en défend».
Quant à L'Observateur Paalga, il arbore à sa Une cet extrait : « Moi ministre… », expliquant qu'actualité oblige, Alain Edouard Traoré, le ministre de la Communication, a donné une conférence de presse hier lundi 15 juillet 2013 dans les locaux de son département.
Le journal rappelle qu'au menu de la rencontre, il y a eu la révolte du SYNATIC (Ndlr : Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture) face à «l'immixtion des autorités de tutelle dans le traitement de l'information dans les médias d'Etat».
« Immixtion ? Non, plutôt des + allégations véhiculées par des journalistes qui manquent de professionnalisme + , à entendre le ministre Traoré », écrit Paalga.
A ce sujet, le quotidien d'Etat Sidwaya met en exergue un extrait des propos du ministre de la Communication qui affirme : « Nous ne sommes pas un ministère de la propagande ».
Les journaux ont également évoqué la visite du président centrafricain au Burkina Faso.
Ainsi, Sidwaya informe : « Michel Djotodia chez Blaise Compaoré : Des conseils pour la paix en Centrafrique», là où L'Observateur Paalga mentionne : «Soutien de Blaise Compaoré : Djotodia demande une rallonge ».
De son côté, Le Quotidien titre : « Crise politico-militaire en Centrafrique : Blaise Compaoré comme acteur pour le retour de la paix ».
