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Les parents d’élèves exposent leurs préoccupations au chef de l’Etat
Publié le mercredi 2 aout 2017  |  Sidwaya
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© Présidence par D.R
Le Président du Faso satisfait de son séjour à Doha et Riyad
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a regagné Ouagadougou en début de soirée du lundi 22 mai 2017 en provenance de Riyad en Arabie Saoudite




Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, le mardi 1er août 2017, à Kosyam, le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB), Hector Ardent Ouédraogo.

Les parents d’élèves prennent les devants de la recherche de solutions à la baisse des résultats scolaires et au chevauchement des années académiques. Regroupés au sein de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB), ils se sont rendus hier, mardi 1er août 2017 au palais présidentiel de Kosyam. « Nous sommes venus échanger avec le Président du Faso sur des préoccupations relatives au monde scolaire et universitaire. Il s’agit notamment des résultats de l’année scolaire qui vient de s’achever, des retards et du chevauchement des années académiques dans les universités publiques », a confié le président de l’UNAPESB, Hector Ardent Ouédraogo, aux journalistes. Selon lui, les performances scolaires des trois dernières années ont enregistré une baisse progressive et il s’avérait nécessaire de rencontrer le chef de l’Etat pour en discuter et surtout voir les dispositions à prendre pour inverser la tendance. Dans ce sens, l’UNAPESB veut jouer un rôle de premier plan. « Les 28 et 29 juillet 2017, nous nous sommes retrouvés avec nos partenaires de l’éducation pour des réflexions. Nous avons abordé la question du système Licence-Master-Doctorat (LMD) vue par certains comme étant à l’origine de nombre de difficultés dans nos universités », a fait savoir M. Ouédraogo. A ses dires, ils ont cherché à identifier les causes des différents problèmes auxquels font face les universités publiques et de trouver la meilleure thérapie pour un début de normalisation d’ici à la rentrée académique prochaine. L’UNAPESB s’est félicitée des échanges avec le chef de l’Etat. « Le Président du Faso a eu une oreille attentive à ces préoccupations et s’est engagé à y mettre les moyens nécessaires pour leur résolution rapide et a affirmé sa volonté de contribuer à l’amélioration du système éducatif burkinabè », s’est réjoui Hector Ouédarogo. Et d’ajouter : « Les ministres de l’Education nationale Jean Martin Coulibaly et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, étaient également à nos côtés pour expliquer au chef de l’Etat les mesures envisagées pour aplanir les difficultés dans les ordres de l’enseignement ». Sur la question du relachement des parents dans leur rôle d’éducation, le président de l’UNAPESB s’est voulu clair. « Les APE prolongent l’action de la famille dans les établissements scolaires. A ce titre, elles jouent un rôle d’éducation, d’instruction et de formation. Malheureusement, les moyens font toujours défaut et nous sommes obligés de faire avec », s’est-il défendu. A titre d’exemple, a-t-il fait observer, l’UNAPESB ne dispose toujours pas de siège, et la convention signée avec l’Etat burkinabè depuis 2014 n’est pas encore appliquée. S’agissant des établissements privés qui ne respectent pas les cahiers des charges, le Président du Faso a donné des instructions fermes aux deux ministres pour que des sanctions soient prises à leur encontre, foi d’Hector Ouédraogo.

Beyon Romain NEBIE
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