Sport/Football : Amado Traoré démissionne de la présidence du Conseil d’administration du RCK

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Publié le mardi 1 aout 2017 | Autre presse

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Amado Traoré, président du Rail club du Kadiogo (RCK)

Ceci est la lettre de démission de Amado Traoré de la tête du Conseil d’administration du Rail club du Kadiogo (RCK) adressée aux membres dudit conseil.

Messieurs,
J’ai le regret de vous annoncer ma démission du poste de président du conseil d’administration du Rail Club du Kadiogo pour compter de la date de la présente. Ma décision - longuement mûrie - a été prise dans la seule intention de préserver les intérêts du club.
« Il faut savoir distinguer la ténacité de l’obstination ; savoir insister et persévérer au bon moment ; savoir aussi se retirer et renoncer quand il le faut », Shafique Khesavjee (professeur de théologie suisse, originaire de l’Inde)
Depuis les élections fédérales de fin 2016 pour lesquelles j’ai manifesté mon intérêt avant d’en être écarté, je constate, avec grand regret, que tout est mis en œuvre pour brimer le Rail Club du Kadiogo (cf. les incidents liés au match retour RCK/USMA, la convocation de l’encadrement et des dirigeants du RCK à la gendarmerie, les intimidations diverses, le tripatouillage des textes régissant le championnat national de football, etc.) et les dirigeants sportifs qui ont soutenu ma candidature. Cette façon de faire n’a jamais été ma conception des nobles vertus que véhicule notre discipline. C’est donc pour éviter au RCK, de subir des injustices du seul fait que c’est Amado TRAORE qui est à sa tête que je me retire. En attendant la convocation d’une assemblée générale pour l’élection d’un nouveau président, l’intérim du conseil d’administration sera - conformément aux statuts du club - assuré par Monsieur Sié Vincent KAMBIRE (1er vice-président) .
Se retirer n’est pas fuir. Le football est ma passion. J’y suis et j’y resterai de quelque manière que ce soit. J’appelle l’ensemble des acteurs du football national de notre pays à la cohésion, à l’élevation de soi pour un meilleur devenir du football burkinabè. Nul n’est assez fort pour réussir seul, tout comme nul n’est faible et condamné à l’échec. C’est la main dans la main, que nous ferons de notre football ce que nous voulons qu’il soit. Je reste convaincu que notre salut à tous découlera de notre capacité à nous rassembler et à regarder dans la même direction. Alors, travaillons-y !
Je tiens particulièrement à remercier la grande famille du RCK pour la confiance et l’accompagnement. Je joins à ces remerciements nos amis de la presse ainsi que les amoureux du ballon rond pour leur soutien . Le meilleur reste à venir.
Vive le football ! Vive le RCK !
Vive le Burkina Faso !

Amado TRAORE

N.B : la titraille est du site