Du 07 juillet au 21 juillet 2017, l’Etat burkinabè a lancé une opération d’emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant initial de 75 milliards. Cette opération entrait dans le cadre du financement des projets de croissance inscrits dans le Plan national de développement économique et social (PNDES). A la fin de la période de souscription et fort de la qualité des souscripteurs à cette émission réalisée en deux semaines, le taux de souscription ressort à 160%, soit un montant total mobilisé de 120 milliards de FCFA au profit de L’Etat burkinabè. Ce qui est un franc succès au regard de la situation actuelle du marché financier régional. En effet, d’autres opérations de ce genre menées récemment par des Etats et même par des institutions se sont soldées par des échecs.
L’engouement particulier de l’opération lancée par le Burkina Faso peut s’expliquer d’une part par la qualité de signature du Burkina Faso. En effet, dans son communiqué, publié le 26 mai 2017, l’Agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a confirmé la note souveraine « B/B » du Burkina Faso avec une perspective stable.
D’autre part, les caractéristiques de cette émission d’emprunt obligataire par appel public à l’épargne présentaient de nombreux avantages pour les investisseurs en termes de taux d’intérêt, de refinancement à la BCEAO, de remboursement, de cotation des titres, etc.
Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement