Le Centre international Koffi-Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) organise, du 15 au 26 juillet 2013 à Ouagadougou, deux sessions de formation relative au renforcement de la sécurité frontalière au profit des forces militaires et paramilitaires.
Convaincu qu’aucun développement n’est possible sans la paix et la sécurité, le Centre international Koffi-Annan de formation pour le maintien de la paix (KAIPTC) organise à Ouagadougou, du 15 au 26 juillet 2013, deux sessions de formation au profit des forces militaires et paramilitaires. Ces sessions se tiennent sous les thèmes : « Gouvernance du secteur de la sécurité » et « Gestion de la sécurité ». Pour le représentant du KAIPTC, Samaila A. Dadinkowa, par ailleurs colonel de l’armée nigériane, ces formations visent à renforcer les capacités des agents chargés notamment de la surveillance des frontières et de la sécurité et concernent cinq pays à savoir : le Sénégal, le Niger, le Mali, le Nigeria et le Burkina Faso. Il souhaite que ces pays puissent bien profiter de ces journées d’échanges dont les conclusions leur serviront de solutions aux questions de sécurité. Financées par le gouvernement japonais, d’un montant d’un milliard de FCFA, ces sessions constituent, selon l’ambassadeur du Japon, Masato Futashi, la concrétisation de l’engagement de son pays à contribuer à la stabilisation de la région du Sahel…, car « la paix et la sécurité sont les bases du développement », a-t-il fait remarquer. Les questions transfrontalières, notamment la criminalité transnationale organisée sont, à l’en croire, « des préoccupations croissantes dans le monde ». Pour Masato Futashi, ces questions, « déstabilisent les sociétés et provoquent de nouveaux conflits ». C’est pourquoi, il a félicité le Centre international Koffi-Annan de formation au maintien de la paix d’avoir organisé ces sessions. M. Futashi a, par ailleurs, confié que le gouvernement japonais apporte, depuis 2008, des appuis au KAIPTC par le canal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), pour assurer des formations dans le domaine des armes légères. Pour sa part, le secrétaire général du Premier ministère, Youma Zerbo, a salué l’initiative du KAIPTC. A l’écouter, c’est toujours un défi en Afrique de répondre aux préoccupations en matière de sécurité. Pour M. Zerbo, ces formations sont tout à fait opportunes, car elles se tiennent à un moment où l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la communauté internationale se préparent à concevoir des mécanismes de sécurité afin de rétablir la paix et la stabilité dans un certain nombre de pays.