Le comité de pilotage du Programme de renforcement de la gouvernance (PRG) a tenu, le mercredi 26 juillet 2017 à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année. A l’occasion, les membres ont planché sur le bilan des activités à mi-parcours de l’année et sur les défis à relever.
Le Programme de renforcement de la gouvernance (PRG) a été mis en place par le gouvernement burkinabè, sur financement du PNUD, pour promouvoir la bonne gouvernance dans les activités politique, administrative, économique et social. Au titre de l’année en cours, son comité de pilotage, présidé par le secrétaire général du Premier ministère, Bamory Ouattara, a tenu sa première session ordinaire, le mercredi 26 juillet 2017. A cette occasion, les participants ont examiné leur programme d’activités à mi-parcours. Selon le Dr Moussa Ouédraogo, coordonnateur du Projet de renforcement de la gouvernance locale et administrative (PRGLA), le PRG comprend trois sous-programmes que sont : les projets de renforcement de la gouvernance politique et administrative, de la gouvernance économique et de la gouvernance locale et administrative. Dans leur ensemble, a-t-il poursuivi, ces projets s’inscrivent dans l’axe 1 du Plan national de développement économique et social (PNDES) qu’est la réforme des institutions et la dynamisation de l’administration. Cela, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’amélioration de tous ses mécanismes en lien avec les questions de gouvernance. Sur l’état de la bonne gouvernance au Burkina Faso, M. Ouédraogo a expliqué qu’en termes de gouvernance politique, des efforts sont faits dans la gestion des administrations, la mise en place de mécanismes pour la gestion des ressources humaines et financières et afin que les acteurs et citoyens puissent se parler. « Certes, il y a un parti au pouvoir, mais il faut qu’ensemble, avec les acteurs de l’opposition, ils puissent, en matière de développement, travailler en synergie », a-t-il préconisé.
En matière de gouvernance économique, le coordonnateur du PRGLA, a relevé que des progrès ont été également faits et que certains instruments sont en train d’être mis en place pour améliorer l’efficacité de l’ensemble des structures qui interviennent dans la promotion économique. Moussa Ouédraogo reconnaît tout de même que si on se réfère à l’évaluation du REN/LAC, la maîtrise des questions de corruption et de l’efficacité des acteurs sur le terrain restent des défis à relever. Pour ce qui concerne la décentralisation et la gouvernance locale, il a soutenu qu’après les élections municipales de 2016, les instances de gestion des collections sont en train d’être mises en place. Cependant, a-t-il rappelé, les attentes des acteurs locaux persistent quant aux ressources nécessaires à la mise en œuvre de l’ensemble de ces programmes de développement. Il a donc expliqué que lors de cette session, les performances engendrées pour les six premiers mois de l’année et les défis seront exposés au comité de pilotage qui est une structure de prise de décision.
Jean-Marie TOE