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Sidwaya N° 7459 du 15/7/2013

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Fête nationale française à Ouagadougou : les médiations du Président Compaoré saluées
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  Sidwaya


Fête
© AFP par DR
Fête nationale de la France: images de la célébration de l`indépendance à l’Elysée
Dimanche 14 juillet 2013. Les troupes africaines et les unités françaises à l’honneur pour le traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris


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L’ambassade de France au Burkina Faso a célébré, dans la soirée du dimanche 14 juillet 2013 à Ouagadougou, la traditionnelle fête de l’indépendance de ce pays. A l’occasion, l’ambassadeur Emmanuel Beth, en fin de mission, a fait un état des lieux de la coopération bilatérale entre les deux pays et a surtout salué les médiations réussies du Président du Faso, Blaise Compaoré dans les crises de la sous-région.

La fête nationale française a, encore, été un intense moment de communion et de retrouvailles entre les Français résidant au Burkina Faso et les diplomates accrédités à Ouagadougou, les autorités politiques, administratives, religieuses, militaires, etc. Et la résidence de France a refusé du monde en cette soirée du 14 juillet 2013, dans la capitale burkinabè. Après l’exécution des hymnes nationaux (le Ditanyè et la Marseillaise), l’ambassadeur de France au Burkina, Emmanuel Beth, a livré son message à l’assistance. Il a salué la présence d’éminents invités dont le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, avant de souligner que la célébration de la fête nationale française est toujours « un moment fort » du calendrier d’un ambassadeur et d’une communauté d’expatriés. S’agissant des relations bilatérales entre les deux pays, il a affirmé qu’elles sont conduites dans « un réel esprit de partenariat et de confiance ». Pour lui, les trois années qu’il a passé comme ambassadeur au Burkina Faso lui ont confirmé qu’il ne fallait jamais arriver avec des idées toutes faites. Car, a indiqué M. Beth, chaque peuple, chaque nation et chaque communauté, a son identité, sa culture, sa sensibilité, son environnement. Et à l’en croire, c’est sur ces bases qu’il faut construire des relations vraies et efficaces pour tous. « A ce titre, le Burkina Faso en constitue un exemple », a lancé le diplomate en fin de mission. Pour les trois années à venir, il a mentionné que l’aide bilatérale qui vient en appui à la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) va porter sur trois axes. Il s’agit des investissements structurants (eau potable, électricité), les secteurs sociaux privilégiant l’éducation de base et la formation professionnelle. « Le troisième axe de notre appui couplera les prêts et les dons dans le secteur de la production et de la lutte contre la sécurité alimentaire », a-t-il ajouté.

La crise malienne s’invite
à la célébration

Par ailleurs, l’ambassadeur français a loué les efforts de méditation du Président Blaise Compaoré dans la sous-région. « J’ai pu suivre, parfois de très près, les engagements conclus avec succès du président du Faso dans les différentes médiations en Guinée et en Côte d’Ivoire. Je voudrais particulièrement m’attarder sur le travail effectué, depuis maintenant plus d’une année, pour parvenir à mettre autour de la table, sous l’égide de la communauté internationale, les différents acteurs de la crise malienne », a soutenu Emmanuel Beth. Et de préciser que la France a pu apprécier, à chacune des étapes de ce long processus, la complémentarité et la proximité des approches des deux pays. En témoigne le soutien apporté par les autorités burkinabè et la classe politique nationale dans son ensemble à l’engagement militaire de la France pour libérer le Nord du Mali. Pour lui, cette intervention s’est réalisée avec un grand professionnalisme et l’appui de nombreux pays ainsi que celui de la communauté internationale. Tout en remerciant ces différents Etats, il a rendu un hommage aux soldats français et burkinabè qui ont perdu la vie dans la guerre au Mali. Outre cet engagement militaire contre les terroristes, le diplomate français s’est dit convaincu que la vraie sortie de crise doit être négociée. « Cette gestion de la post-crise est même souvent plus compliquée que la crise elle-même », a-t-il fait savoir. De l’avis de Emmanuel Beth, c’est à ce titre que la médiation burkinabè trouve tout son sens avec la signature de l’accord préliminaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou entre les acteurs de la crise malienne. A l’entendre, cet accord est un succès diplomatique pour la médiation burkinabè et lève les obstacles à la tenue de l’élection présidentielle à venir, quelles que soient les difficultés à surmonter. « Cette élection, même si elle ne règlera pas les problèmes de fond, constitue une étape incontournable pour tout processus d’accord inclusif », a indiqué l’ambassadeur.

Le Sénat, lieu d’échanges de toutes les diversités

Par ailleurs, Emmanuel Beth a salué l’engagement des autorités et des acteurs sociopolitiques à construire ensemble, dans un cadre de dialogue démocratique, un pays respectueux des libertés.

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