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Le Pays N° 5208 du 2/10/2012

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La rage : Un péril évitable
Publié le mercredi 3 octobre 2012   |  Le Pays




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En partenariat avec le Réseau africain contre la rage (AfroREB) et l’appui de SANOFI Pasteur et MERIAL, l’Ordre national des vétérinaires a mis à profit la Journée mondiale de lutte contre la rage pour initier une formation au profit des techniciens de la santé animale et humaine. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 29 septembre 2012 à Ouagadougou en présence de Jocelyne Bountoulougou, secrétaire générale du ministère des Ressources animales, et du Dr Samuel Minougou, président de l’Ordre des vétérinaires.

La rage est une maladie endémique. Environ 50 000 personnes en meurent chaque année. Aussi, ce sont les enfants dont l’âge est compris entre 5 et 15 ans qui en sont le plus victimes ; 100 en meurent chaque jour. Par ailleurs, le vecteur de cette maladie est lié aux animaux de compagnie que sont les chiens, les chats et les singes par morsures, mais souvent, simplement, par la salive. Cela justifie à souhait cette initiative de l’Ordre national des vétérinaires qui a organisé une formation sur le thème de la rage au bénéfice des agents de la Santé animale et humaine. En partenariat avec le Réseau africain contre la rage (AfroREB) et l’appui de SANOFI Pasteur et MERIAL, la cérémonie d’ouverture du séminaire a eu lieu le 29 septembre 2012 à Ouagadougou en présence de Jocelyne Bountoulougou, secrétaire générale du ministère des Ressources animales et du Dr Samuel Minougou, président de l’Ordre des vétérinaires. Cette Journée 2012 de la lutte contre la rage devrait être mise à profit pour l’information et la sensibilisation du public sur la rage en tant que problème de santé publique, renforcer les capacités des agents vétérinaires sur la protection des animaux mordeurs et celles des agents de santé humaine sur la prise en charge des personnes exposées et faire un focus sur les centres d’intérêt en matière de législation vétérinaire en rapport avec la rage. Pour Jocelyne Bountoulougou, secrétaire générale du ministère des Ressources animales, l’enjeu, c’est de sensibiliser nos concitoyens sur l’importance de cette maladie et faire comprendre à la population que ce sont malheureusement nos animaux de compagnie, souvent nos plus proches amis, qui sont susceptibles de nous transmettre cette maladie. A l’en croire, chaque année, une campagne de vaccination contre la rage est lancée. Si des pays ont réussi à se débarrasser de la rage, selon la secrétaire générale du ministère des Ressources animales, cela peut être possible au Burkina Faso. Le Dr Samuel Minougou, président de l’Ordre des vétérinaires, a indiqué qu’« il s’agit de faire en sorte que plus jamais, aucun Burkinabè ne meure de rage. Dans ce sens, le prix du vaccin a été ramené à 1000 F CFA ».

Signes de la rage chez un animal

Premiers signes : perte d’appétit, température élevée, comportement étrange, parfois inhabituellement familier, avec les étrangers 2-4 jours plus tard : comportement agressif, aboiements ou grognements constants, par exemple, essaie d’attaquer ou de mordre tout ce qui passe à sa portée, y compris des objets inanimés. L’animal perd toute crainte de ses ennemis naturels. Phase terminale : l’animal présente de l’écume à la bouche et semble choqué, la mâchoire est paralysée ainsi que la bouche et les muscles de la gorge.

Que faire si on est mordu par un animal

Laver soigneusement la plaie avec de l’eau et du savon pendant au moins 15 minutes puis appliquer de l’éthanol ou une solution iodée
Contacter immédiatement un médecin et s’assurer que l’on va être examiné pour prophylaxie post-exposition
S’assurer que la morsure est enregistrée par les autorités vétérinaires locales ou la police (dans certaines régions, le personnel médical s’occupe de cela. Penser à demander à l’équipe soignante qui vous traite si c’est le cas).

Boureima DEMBELE

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