La Direction générale de la formation et de la recherche(DGFR), en partenariat avec le Secrétariat permanent de la Commission nationale de la certification (SP/CNC),a lancé officiellement la 3e édition des examens artistiques, le mardi 25 juillet 2017 à Ouagadougou.
L’art et la culture deviennent de plus en plus des disciplines à part entière comme la géographie, l’histoire, les mathématiques… au Burkina Faso. En effet, la Direction générale de la formation et de la recherche(DGFR), en partenariat avec le Secrétariat permanent de la Commission nationale de la certification (SP/CNC), organise depuis trois ans des examens artistiques nationaux. La troisième session a été lancée, le mardi 25 juillet 2017, à Ouagadougou sous le patronage du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry.Ce, à l’endroit non seulement des élèves des écoles et centres de formation en musique et en arts plastiques, mais aussi des professionnels désirant des diplômes dans leurs domaines de compétences. Au nombre de 100, ces candidats vont subir des épreuves écrites et orales en musique pour certains et en arts plastiques pour d’autres à l’issue desquelles, ils se verront attribuer les diplômes de Certificat de qualification professionnelle (candidats ayant fait 2 ans de formation), le Brevet de qualification professionnelle (3 ans de formation) et le Brevet professionnel de techniciens (candidats ayant 6 ans de formation) pour les admis. Le ministre en charge de la culture, Tahirou Barry, voit en cette composition, la manifestation de la volonté du gouvernement de mettre la formation au cœur de la politique culturelle. « La voie du développement et du rayonnement de l’art et de la culture passe par la formation », a- t-il indiqué. Pour le directeur général de la formation et de la recherche, Jacob Daboué,cet examen est la matérialisation de la stratégie de valorisation de la culture par le gouvernement. C’est aussi, selon lui, la dernière ligne droite pour les élèves de réaliser leurs rêves. « Les élèves viennent dans nos écoles, soit pour s’initier à l’activité artistique, soit pour acquérir des diplômes qui leur permettront de développer leurs activités et de mieux valoriser leurs connaissances artistiques », a-t-il souligné. Pour conclure, il a nourri l’espoir que les réformes prises par le gouvernement d’introduire les arts au même titre que les autres disciplines dans le système éducatif, soient bientôt effectives pour permettre aux étudiants, au sortir de leur formation, de tirer le principal de leurs revenus des activités artistiques. Aussi, pour permettre d’inculquer aux enfants dès le bas âge l’amour de l’art et de la culture.
Mouniratou TANKOANO
(stagiaire)