Le trafic routier est fortement perturbé depuis jeudi dans la ville frontalière de Cinkansé, où des transporteurs dénoncent des pots de vin que policiers et gendarmes leur réclameraient quotidiennement, en plus des frais règlementaires de douanes, a appris l’AIB.
Selon des transporteurs joints par l’AIB, les textes de l’UEMOA fixent les frais douaniers à 25 000FCFA et à 10.000FCFA, respectivement pour les droits d’entrée et de sortie.
Cependant au niveau des postes de contrôle de police et de gendarmerie, des agents exigeraient des pots de vin avant de leur céder le passage, dénoncent nos sources.
Le mouvement de protestation en cours depuis jeudi à Cinkansé (près de la frontière togolaise), visent à faire cesser ces éventuelles perceptions irrégulières.
D’après nos interlocuteurs, le phénomène est beaucoup plus criard en territoire burkinabè que sur le sol togolais.
On rappelle que le Réseau national anti-corruption (REN-LAC), dans ses différents rapports, a toujours dénoncé les tracasseries routières aussi bien dans les agglomérations et que dans les localités frontalières.
Agence d’Information du Burkina
iz-ata