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Bonne gouvernance : le Burkina Faso légèrement au-dessus de la moyenne subsaharienne
Publié le mardi 25 juillet 2017  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement




L’évaluation 2016 des politiques et institutions nationales en Afrique (Country Profile and Institutional Assessement - CPIA), accorde au Burkina Faso une note de 3.6, une mention légèrement au-dessus de la moyenne subsaharienne de 3.1, a appris l’AIB lundi.

La Banque mondiale a organisé lundi à Ouagadougou, un atelier de lancement du rapport 2016 sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (Country Profile and Institutional Assessement - CPIA) dans la capitale burkinabè.

La note du Burkina Faso qui de 3.6 sur 6 n’a pas changé dans cette évaluation, ce qui sous-entend que d’avantage d’efforts doivent encore être consentis par le gouvernement à travers des réformes dans plusieurs domaines.

Le CIPA est un outil qui permet à la Banque mondiale de mesurer les progrès accomplis par les pays d’Afrique subsaharienne pour améliorer la qualité de leurs politiques et de leurs institutions.

Les notes de 1 à 6 ainsi attribuées déterminent l’allocation des prêts sans intérêt et des dons aux économies éligibles au soutien de l’Association internationale de développement (IDA), un fonds du Groupe de la Banque pourvoyeur de financements concessionnels.

Pour le Premier ministre burkinabè représenté par la ministre de l’Economie des Finances et du Développement Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, «au-delà de l’indicateur pour l’allocation des ressources IDA, la notation CPIA permet d’entretenir le dialogue entre les pays notés et la Banque mondiale sur des questions majeures de développement».

Elle a déclaré que le Burkina Faso a déjà engagé des réformes à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES) pour une croissance meilleure et a pour ambition de porter sa note CPIA à 4 sur 6.

Cette évaluation se fait sur la base de 16 indicateurs de développement repartis dans 4 domaines qui sont la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques de lutte contre l’exclusion sociale et la promotion de l’équité, et enfin la gestion et les institutions du secteur privé.

Le Burkina Faso avec une note de 3.6 est au peu au dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne qui est de 3.1.

Cependant le pays doit encore faire des efforts d’une manière générale et surtout en ce qui concerne la gouvernance et les politiques structurelles, selon Albert Zeufack, économiste en Chef de la Banque mondiale pour la région Afrique.

Au regard de la faible moyenne de l’Afrique subsaharienne, «il est impératif que les pays africains se positionnent, à travers des réformes politiques, économiques et sociales promouvant une croissance durable, une inclusion sociale garantissant des emplois productifs pour les jeunes et les femmes et une transparence dans la gestion des deniers publics», a ajouté Cheick Kanté, Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina.

bl/ata
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