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SAR 2017 : les radios d’Afrique face au défi du tout numérique
Publié le samedi 22 juillet 2017  |  FasoZine
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© Ministère par D.R
Une vue du bâtiment de la Radio rurale du Burkina




Initié par OSD Communications, spécialiste burkinabè d’événementiels, le Salon africain de la radio prendra ses quartiers à Ouagadougou en septembre prochain. Une première édition qui suscite déjà l’engouement des acteurs du monde de la radio, aussi bien sur le continent qu’à l’étranger.

«Face à l’essor considérable du secteur de la radio dans la plupart des Etats d’Afrique avec l’apparition, à partir des années 1990, de nouveaux médias indépendants, OSD Communications entend inaugurer un nouvel espace de rencontre et d’échanges afin d’apporter des réponses efficientes aux interrogations et à l’impératif de développement des radiodiffusions, actuellement en pleine mutation vers le numérique.» C’est partant de ce postulat qu’est née l’idée de réunir à Ouagadougou des groupements professionnels et patronaux de radio, des institutions gouvernementales, diffuseurs, fournisseurs de contenu, acheteurs, producteurs et réalisateurs, équipementiers, investisseurs du secteur radiophonique.

Il s’agit donc, pour les organisateurs de ce salon, de mettre en place une plateforme relationnelle efficace qui vise à rassembler responsables et professionnels de la radio. Plus encore, le Salon africain de la radio (SAR) — qui accueillera studios, chaînes de radios, producteurs et fournisseurs de programmes, journalistes et animateurs, pendant trois jours au Centre international de conférence de Ouaga 2000, à Ouagadougou —, ambitionne d’être le plus important espace d’échanges et de communication dans ce domaine.

Conçu autour de cinq grands axes — exposition, networking (B to B), ateliers, conférences et démonstrations, Radio 2.0, et cérémonie des Awards — le SAR compte ainsi «apporter des réponses efficientes aux interrogations des radios sur leur mutation vers le numérique, d’une part, et créer les bases d’un véritable marché de la radio, d’autre part». Les échanges de Ouagadougou, qui se tiennent du 7 au 9 septembre 2017, devraient favoriser, au final, «les réseautages entre les professionnels de la radio, les annonceurs, les décideurs politiques et les organismes de financement». Mais aussi, entre autres, «promouvoir les radios africaines et leur contenu», tout en distinguant «les meilleurs contenus et événements radiophoniques» et en proposant «des solutions adaptées aux besoins de productions de contenus pour la radio».

Pour Oumar Sidibé, directeur général de OSD Communications et initiateur du SAR, «la mobilisation des politiques, des instances de régulation et des professionnels de la radio ont fini de nous convaincre de l’impérieuse nécessité de réaliser le salon et surtout de le réussir en répondant aux attentes des participants». Comme celle de Modeste Messavussu-Akué, directeur général de Kanal FM Lomé (Togo), qui compte y participer pour «vivre un savoir-faire africain». Ou encore celles de la Fédération des radios communautaires et assimilées du Bénin (Fercab), qui a annoncé la présence d’une forte délégation au SAR 2017 «pour mieux faire entendre la voix de la fédération, mais aussi et surtout nouer des partenariats avec d’autres organisations professionnelles».

Au total, indiquent les organisateurs, «plus de 800 professionnels de radio ont déjà marqué leur accord de principe pour participer pleinement à cette première édition du Salon africain de la radio, qui suscite beaucoup d’intérêt auprès des radios et des décideurs politiques de la sous–région Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine, Ndlr)». Et c’est en homme averti que le directeur général de ABTechnologies et Services, Charlemagne Abissi, par ailleurs directeur général du Groupe Savane Médias et président de l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (Unalfa), salue chaleureusement cette initiative. Pour lui, «c’est novateur, visionnaire, utile pour la profession».

Le ministre burkinabè de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, n’en pense pas moins. «L’organisation du SAR est une contribution remarquable qui permet aux professionnels de la radio de mieux s’informer et de se préparer à l’avènement, d’ici 2020, du tout numérique pour la radio dans nos Etats», a-t-il notamment indiqué.
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