Les quotidiens burkinabè de ce mercredi ont largement commenté des sujets relatifs à la justice, sans oublier de revenir sur les conclusions de la 6e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la côte d’Ivoire, adoptées la veille à Ouagadougou.
Le journal privé Le Quotidien renseigne à sa Une que «11 protocoles d’accord (ont été) signés», hier, mardi, lors de la clôture de la 6e conférence au sommet du TAC.
Selon le journal, à l’issue de cette conférence, les deux Etats sont parvenus à des accords et ont pris des engagements en vue d’une bonne marche de la coopération.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé affiche : «11 accords signés à la 6e TAC : Entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, c’est ton pied mon pied, dans le partenariat».
Le quotidien national Sidwaya se focalise sur l’un des accords relatif aux infrastructures, en affichant à sa manchette : «Réhabilitation du chemin de fer (Abidjan-Ouaga) : le 6e sommet du TAC fixe le début des travaux au 15 septembre 2017».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il reprend en guise de titre, les propos du président ivoirien Alassane Ouattara qui a déclaré, à la fin des travaux à Ouagadougou : «Nous serions restés plus longtemps si…».
En effet, à lire le journal, «pour les deux chefs d’Etat qui ont co-présidé les travaux, la satisfaction a été au rendez-vous et le séjour agréable, si bien que le président ivoirien, Alassane Ouattara l’a trouvé +très bref+».
L’Observateur Paalga, dans un autre registre, celui de la justice, revient sur la détention du général Gilbert Diendéré dans l’affaire Thomas Sankara.
Le journal croit savoir que le général Diendéré bénéficie d’«une liberté provisoire… en prison».
Selon le confrère, «le lundi 17 juillet, au terme d’une longue audience qui aura duré jusqu’à la nuit, la chambre de contrôle du tribunal militaire a finalement émis une ordonnance de mise en liberté provisoire au bénéfice du général Gilbert Diendéré aux environs de 21 heures».
Et d’ajouter qu’il s’agit d’une «ordonnance sans effet, si on ose dire, le général étant maintenu dans les liens de la prévention dans d’autres dossiers judiciaires, notamment, celui du putsch de septembre 2015».
Toujours dans le domaine de la justice, Aujourd’hui au Faso informe que le procureur du tribunal d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a requis, hier mardi «dix ans de prison contre Assoa Adou, un ancien ministre de l’ex-président Laurent Gbagbo».
ALK/of/APA