L’Unité de coordination de la formulation du deuxième compact (UCF-Burkina), conduite par son coordonnateur national, Samuel Kaboré, était dans les locaux de la direction générale des Editions Sidwaya à Ouagadougou, le mardi 18 juillet 2017. Elle a fait le tour des différents services impliqués dans le processus de production du journal et a souhaité un partenariat plus dynamique avec «Le journal de tous les Burkinabè».
Depuis sa mise en place en mars 2017, l’Unité de coordination de la formulation du deuxième compact (UCF-Burkina) est à l’œuvre pour identifier les secteurs et déterminer les projets qui seront financés par le Millenium challenge corporation (MCC), un «ambitieux» programme du gouvernement américain. Pour réussir ce pari, elle a jugé bon de faire des Editions Sidwaya, un de ses principaux leviers de visibilité de ses actions. Ainsi, l’UCF-Burkina, conduite par son coordonnateur national, Samuel Kaboré est allée rendre visite à l’entreprise de presse, le mardi 18 juillet 2017. Cette visite, selon Samuel Kaboré avait pour objectif de présenter la mission de l’équipe de formulation du 2e compact d’une part, et de s’imprégner du mode de fonctionnement du « journal de tous les Burkinabè », d’autre part. Chaleureusement accueillie, l’équipe de l’UCF s’est entretenue durant une quarantaine de minutes avec le Directeur général (DG) des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida et ses collaborateurs, avant de prendre le pouls des différents services impliqués dans le processus de production du journal.
Le chef de l’UCF a rappelé d’emblée, les différentes phases du processus d’élaboration du deuxième compact. Elles sont au nombre de quatre. « Ce sont : l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique, l’identification des secteurs d’intervention, la sélection des projets potentiels et l’analyse de la faisabilité », a-t-il énuméré. Selon M. Kaboré, ce processus va s’étendre sur deux ans et il est nécessaire de communiquer davantage sur son évolution afin d’en tenir les populations informées «C’est pourquoi, Sidwaya étant un «poids lourd» du milieu des médias, l’UCF voudrait en faire un intermédiaire actif entre elle et l’opinion publique», a-t-il insisté.
Le DG de Sidwaya a salué cette démarche de l’UCF Burkina : «Nous restons disponible à toute sollicitation de l’UCF tout au long du processus. Nous souhaitons une séance de travail pour identifier clairement les besoins de l’équipe et convenir des conditions d’accompagnement qui y sont liées», a fait savoir M. Zida. Le directeur commercial et marketing des Editions Sidwaya, Ismaël Bicaba, a saisi la balle au bond, pour suggérer à l’équipe de l’UCF, un contrat annuel dans le cadre d’un partenariat «gagnant-gagnant» entre les deux structures. Pour lui, la création d’une page MCC dans le journal Sidwaya pourrait, également, permettre de tenir l’opinion publique informée régulièrement des activités de l’UCF.
Après l’entrevue, les hôtes du jour se sont rendus à la rédaction du quotidien Sidwaya.
Le mode de fonctionnement et l’organisation administrative de ce service ont été brièvement expliqués par le directeur des rédactions, Enok Kindo et le rédacteur en chef, Alassane Karama. La délégation s’est, ensuite rendue, tour à tour, à la salle des invités, à Sidwaya internet, à la salle de documentation, au secrétariat général des rédactions et à l’imprimerie pour toucher du doigt les réalités de travail des acteurs.
Le coordonnateur national de l’UCF, Samuel Kaboré, a dit avoir été impressionné par le processus de production du journal. Il a encouragé, à cet effet, le personnel à toujours maintenir le cap pour plus de professionnalisme dans le traitement de l’information.
Joanny SOW
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