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© Primature par D.R
Le Premier ministre sur le chantier en souffrance de la Société de transformation de fruits et légumes de Loumbila Le Premier ministre Paul Kaba Thièba est allé, le 14 juillet 2017, s`enquérir de la situation de Société de Transformation de Fruits et Légumes de Loumbila en construction et dont les travaux sont arrêtés depuis 2013 |
Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a visité, dans la matinée du vendredi 14 juillet, le site de la Société de transformation des fruits et légumes (STFL) de Loumbila, dans le Plateau central. Le chantier en arrêt depuis 2012, le Chef du gouvernement promet de relancer le projet dans « les plus brefs délais ».
La Société de transformation des fruits et légumes de Loumbila (STFL), dans le Plateau central, bat de l’aile. Les travaux de construction débutés en janvier 2012 pour durer 11 mois sont à l’abandon depuis juin 2013, seulement une partie des infrastructures industrielles installées.
Paul Kaba Thieba, en visite sur le site de la STFL, ce vendredi 14 juillet, a reconnu des « difficultés dans sa réalisation ». D’ailleurs, la sortie de terrain du chef de l’exécutif vise à disposer « d’informations assez précises » afin de « prendre des décisions pour apporter les meilleures solutions » pour la relance de cette société à 800 millions de FCFA de capital. « Je ne peux pas m’engager sur un délai, mais nous avons la volonté de réaliser ce projet dans les plus brefs délais », a indiqué le Premier ministre.
A l’en croire, la reprise des activités de l’entreprise est d’importance capitale pour le gouvernement burkinabé. Car la STFL est en phase avec le Plan national de développement économique et social (PNDES). « C’est le type d’entreprise qu’il faut promouvoir au Burkina Faso, pour organiser et réaliser la transformation structurelle de notre économie », a affirmé Paul Kaba Thiéba.
Son redressement permettra d’augmenter la production agricole et pastorale, à travers la transformation les produits locaux, en vue d’en tirer de la valeur ajoutée. Pour ce faire, le Premier ministre s’est engagé à faire « revivre la STFL, sur des bases saines qui lui permettent d’assurer l’importation, d’employer les jeunes de la région, de produire des biens et services qui seront commercialisés partout ».
Pour « faire tourner » la STFL, les actionnaires doivent débourser près de 3 milliards de FCFA, selon l’administrateur provisoire, Issaka Sourweima. Cette somme devrait servir à l’apurement du passif de l’entreprise dont les dettes fournisseurs, les dettes fournisseurs, les arriérés de salaires, d’indemnités et d’honoraires, avant sa mise sous administration provisoire, s’élèvent à environ 1 000 000 000 FCFA. Toutefois, il a confié la réalisation définitive du projet nécessite 14 milliards de FCFA.
Djakaridia SIRIBIE
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