Au Burkina Faso, les députés ont adopté un projet de loi sur l'allègement des procédures de contractualisation du programme Partenariat public-privé (PPP) à l'unanimité des 76 votants. Ce qui signifie que le gouvernement pourra passer des contrats pour la construction de plusieurs centres de santé, d'écoles, d'universités et routes par la procédure de l'attente directe avec des entreprises privées. Les députés de l'opposition qui craignent que cette procédure ne soit une voie ouverte à la corruption ont quitté l'hémicycle avant l'examen et l'adoption du projet de loi.
Hormis deux députés, tous les représentants de l'opposition ont quitté l'hémicycle avant l'adoption du projet de loi sur l'allègement des procédures de contractualisation du programme Partenariat public-privé. « L’opposition politique n’est pas contre la réalisation des infrastructures au profit d’une population laborieuse. Toutefois, elle ne souhaite pas se rendre complice d’un mode de passation de marché de gré à gré, qui consacrerait la corruption accélérée et le pillage de nos ressources », a déclaré Daouda Simboro, le président du groupe parlementaire UPC.
... suite de l'article sur RFI