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Burkina Faso : le CDP, parti au pouvoir présente 78 candidats aux élections sénatoriales du 28 juillet
Publié le lundi 15 juillet 2013   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), section du Boulkiemdé


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Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir au Burkina Faso, va présenter soixante-dix-huit (78) candidats aux futures élections sénatoriales fixées au 28 juillet prochain, a-t-on appris dimanche, de sources proches du parti.

Selon la source, le CDP a rencontré samedi, ses candidats en lice aux élections sénatoriales, au lendemain de sa volonté réaffirmée de créer « un Front républicain pour la défense du sénat, de la consolidation de la démocratie et de la paix sociale et pour le développement ».

Il en est ressorti que sur près de 208 candidats en lice pour l’élection des 39 sénateurs devant représentés les collectivités territoriales à raison de 3 par région, 78 (39 titulaires et 39 suppléants) ont été retenus au niveau du parti au pouvoir.

Le samedi 6 juillet 2013, le parti a rassemblé des milliers de personnes à Ouagadougou lors d’une marche meeting avec pour thème : « la paix, la consolidation de la démocratie et le développement », mais aussi pour soutenir la mise en place du Sénat.

Créé par une loi votée le 21 mai 2013 à l’Assemblée nationale, le Sénat est la deuxième chambre du parlement burkinabè.

Il comprendra 89 membres, dont 29 nommés par le chef de l’Etat, 39 issus des conseils régionaux et une autre partie désignée par les organisations de la société civile (religieux, syndicats, patronat).

La loi sur le Sénat précise que c’est le président de cette structure qui assumera désormais l’intérim du chef de l’Etat en cas de vacance du pouvoir.

Cependant, le Sénat est refusé par une bonne partie de l’opposition politique burkinabè, regroupée autour de leur Chef de file, Zéphirin Diabré.

Depuis un certain temps, les « anti-Sénat » multiplient des actions pour empêcher la mise en place de cette institution jugée, entre autres, « budgétivore », antidémocratique » et « inappropriée au contexte burkinabè ».
La dernière manifestation publique en date est la marche-meeting du 29 juin dernier sur toute l’étendue du territoire national et réprimée à Ouagadougou par la police, faisant une vingtaine de blessés.

La prochaine manifestation de l’opposition contre le Sénat est prévue pour le dimanche 28 juillet 2013, jour-même des élections sénatoriales.


ALK/of/APA



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