L’union des religieux et coutumiers du Burkina pour la promotion de la santé et du développement (URCB/SD) a lancé la campagne de plaidoyer pour la promotion de la planification familiale à Dédougou le samedi 17 juin 2017. C’était sous le parrainage du chef de canton de Dédougou et du patronage du ministre de la santé.
« Si l’enfant est une source de bonheur pour un couple, une famille, ou une communauté ; sa venue est une responsabilité qu’il faille assumer ». Cet extrait du discours du chef de canton de Dédougou, parrain de la cérémonie de lancement de plaidoyer pour la promotion de la planification familiale, souligne clairement toutes les charges liées à la mise au monde d’un enfant.
Cette charge devient encore plus importante, si l’on a beaucoup d’enfant, poursuit-il. Pour aider les parents à mieux assumer cette responsabilité, l’union des religieux et coutumiers du Burkina pour la promotion de la santé et du développement (URCB/SD) dont l’une des missions est l’amélioration de la santé des populations, a décidé d’impliquer les leaders religieux et coutumiers dans la planification familiale.
La planification familiale, selon le représentant du ministre de la santé, Dr Naré Narcisse, permet d’espacer les naissances des enfants, d’aider les familles à mieux éduquer et nourrir leurs progénitures. Et c’est dans cette logique que s’inscrit la campagne de plaidoyer pour la promotion de la planification familiale. « De nos jours, nous constatons que les grossesses rapprochées sont à l’origine de nombreux problèmes dans les familles. Sachant que la population Burkinabè a une oreille attentive aux messages des leaders religieux et coutumiers, nous avons jugé utile de les impliquer dans la mise en œuvre de la planification familiale. Ainsi, à la lumière de leurs croyances, ils pourront sensibiliser les populations pour l’espacement des naissances afin de mieux responsabiliser les parents », explique Dr Youssouf Kientega.
Ainsi, cette campagne, selon Dr Youssouf Kientega, va permettre de tenir des discussions avec 280 leaders des districts sanitaires de Tougan, Boromo, Toma, Solenzo, Nouna, Dédougou et du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Lanfièra.
L’un des faits marquants de cette cérémonie de lancement du plaidoyer de Dédougou à été la reconnaissance des efforts du chef de canton de Dédougou, Albert Dayo, dans la planification familiale. Il a été consacré « champion » pour la santé maternelle et infantile (SMI).
Premier à être consacré champion SMI, le chef de canton, a invité les acteurs à redoubler d’efforts dans la sensibilisation des populations pour l’espacement des naissances.
Kamélé FAYAMA