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Lutte contre le terrorisme
Publié le vendredi 30 juin 2017  |  Sidwaya
Siméon
© aOuaga.com par G.S
Siméon Sawadogo, ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation du gouvernement remanié le 20 février 2017




Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a lancé le Projet de gestion intégrée des espaces frontaliers du Burkina Faso (ProBEF), le jeudi 29 juin 2017 à Ouagadougou. Financé par l’Union européenne et le gouvernement fédéral allemand, ce projet entend améliorer, non seulement la sécurité et la stabilité, mais aussi les conditions de vie dans les espaces frontaliers.

Le gouvernement burkinabè fait de la sécurité et du bien-être des populations des espaces frontaliers sa préoccupation. En effet, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, a lancé le Projet de gestion intégrée des espaces frontaliers du Burkina Faso (ProGEF), le jeudi 29 juin 2017, à Ouagadougou. Financé par l’Union européenne et le gouvernement fédéral allemand, ce projet se fixe pour objectif principal de promouvoir la collaboration transfrontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tout en mettant la protection des droits humains et les standards démocratiques au premier plan. Pour le ministre Siméon Sawadogo, la mise en œuvre du Projet de gestion intégrée des espaces frontaliers, d’une durée de quatre ans, est un impératif, d’où l’accompagnement de l’UE et du gouvernement allemand à hauteur de 30 millions d’euros (environ 20 milliards FCFA) pour une exécution confiée à la GIZ. Selon lui, ce projet, qui vient en appui au Programme d’urgence pour le Sahel, est une composante du Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF) adopté en octobre 2015. Toutes ces initiatives, à écouter le ministre Sawadogo, traduisent l’engagement du gouvernement dans une dynamique de développement socioéconomique et culturel durable des espaces frontaliers, dans un environnement de paix et de sécurité. A travers ce projet, le gouvernement et ses partenaires entendent relever les grands défis tels que la maîtrise des limites territoriales du pays, la sécurisation des frontières et des espaces frontaliers, l’amélioration de la présence et de l’image de l’Etat dans les zones frontalières, le renforcement de la coopération transfrontalière, la réalisation d’infrastructures socioéconomiques et culturelles au profit des populations frontalières, a indiqué Siméon Sawadogo.

Deux véhicules pour la commission des frontières

Pour le chef de la délégation de l’Union européenne, Jean Lamy, la sécurisation des frontières dans la bande sahélo sahélienne est une nécessité, vu la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone. Pour lui, la volatilité sécuritaire se traduit dans la sous-région par la prolifération des armes, la présence de groupes armés terroristes et de réseaux criminels. « Le Burkina Faso, au milieu du Sahel avec six pays limitrophes et une frontière qui s’étend sur 3 615 Km, est particulièrement vulnérable à ces menaces. En plus, le Burkina Faso est un pays de transit pour la migration vers l’Europe », a justifié le diplomate Jean Lamy. L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Dr Dietrich Fritz Reinhold Pohl, dont la coopération est chargée de la mise en œuvre du projet à travers la GIZ, a sollicité l’accompagnement de tous les acteurs impliqués dans la gestion des frontières au regard des objectifs que poursuit le ProGEF, à savoir la stabilité et la sécurité des zones frontalières. « Je remercie le Burkina Faso pour ce nouveau partenariat et surtout l’UE pour la confiance placée en la coopération allemande pour la mise en œuvre du ProGEF. Et je reste convaincu, que les efforts conjugués de toutes les parties prenantes permettront de relever ce nouveau défi », a indiqué le diplomate allemand. La cérémonie de lancement a connu la signature de trois accords, à savoir l’entente spécifique entre l’Union européenne, le ministère en charge de l’administration territoriale et celui en charge de l’économie, le contrat d’exécution entre le ministère en charge de l’administration territoriale et la GIZ et le protocole de remise de deux véhicules au secrétariat permanent de la commission des frontières.


Lassané Osée
OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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