S’il y a une chose dont le peuple burkinabè est conscient de son importance pour l’avenir de la nation, c’est incontestablement la paix. Elle demeure la condition sine qua non du progrès social et de la démocratie. Ainsi, c’est dans la dynamique de cette logique que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a voulu renforcer la conscience citoyenne des différentes couches socioprofessionnelles en organisant une marche meeting le 06 juillet 2013 sous le thème : « La paix sociale, la consolidation de la démocratie et le développement ». Par dizaine de milliers, la population est sortie nombreuse à Ouagadougou dans la discipline pour battre le pavé derrière les tenors du CDP que sont Assimi Kouanda, François Compaoré, Naboho Kanidoua et tous les autres. Au nom de la paix.
Il fallait remonter au temps de la Révolution démocratique et populaire (RDP) pour voir pareil mobilisation populaire à Ouagadougou. La fièvre patriotique s’est brusquement réveillée au sein des Burkinabè quand il s’agit de revendiquer « La paix sociale, la consolidation de la démocratie et le développement », thème de la marche-meeting du CDP et de ses alliés.
Contrairement à la marche de l’opposition le 29 juin 2013 contre le Sénat qui s’est déroulée dans le désordre et l’incivisme, celle du CDP et de l’AMP (Alliance pour la mouvance présidentielle) était visiblement mieux organisée avec des messages qui appellent à la concorde, à la tolérance et la paix aux pays des hommes intègres.
C’est ainsi qu’avant le top de départ de la marche qui prenait l’itinéraire de la place de la Nation au Rond point des Nations unies, les militants ont été galvanisé tour à tour par les leaders des différentes sections : les notables, les femmes, les jeunes, l’UPR de Toussaint Abel Coulibaly, la CFD-B de Amadou D.
Dicko, la FEDA-BC de Adama Zongo et naturellement le discours tant attendus du secrétaire général du CDP Assimi Kouanda. Le moins que l’on puisse dire est que les différentes interventions avaient un dénominateur commun : le président Blaise Compaoré, le Burkina est devenu un havre de paix pour les Burkinabè mais aussi pour l’ensemble des pays de la sous-région.
Les faits sont parlants car Ouagadougou est devenu le carrefour de réconciliation des nations en crise en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Togo, Mali) à tel point que le talent du président médiateur des crises est reconnu et félicité à sa juste valeur des sommités de la communauté internationale dont le plus récent vient du secrétaire d’Etat américain John Kerry sur les accords de paix au Mali.
Loin d’être des éloges sur la personne de Blaise Compaoré, l’engagement personnel du président du Faso pour le bien être de la population burkinabè et la stabilité sous-régional a suscité une consolidation de l’attachement d’un grand nombre de citoyens. Pour cette raison certains n’ont pas hésité à brandir des pancartes ou on pouvait lire : « Nous soutenons les actions du président Compaoré », « Le Faso ne sera jamais autrement », etc.
Si le thème initiale de la marche meeting était une invite à la paix sociale au Burkina, les messages des différents intervenants se focalisaient plutôt sur l’actualité politique de l’heure au Burkina axée sur la mise en place du Sénat.
Manifestement l’adhésion des milliers de marcheurs était total pour le Sénat, car estiment-ils, le Sénat constituait encore une autre porte ouverte à une inclusion plus large d’autres citoyens burkinabè à l’ancrage du processus démocratique. La marche s’est terminée à la place de la Nation par la remise au directeur de cabinet du Premier ministre, M. R. Charles Zongo d’un message à l’attention du chef de l’Etat.