La traditionnelle fête du 04 Juillet de chaque année qui marque la célébration de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique a été commémorée avec faste le 03 juillet 2013 à Ouagadougou. Cette année, la cérémonie a connu une touche particulière car la fanfare de la Garde républicaine a assuré l’animation. L’autre particularité est que cette célébration à Ouagadougou coïncidait avec la fin de mission de l’Ambassadeur Thomas Dougherty que le gouvernement burkinabè a élevé quelque jour auparavant, officier de l’ordre national.
Signe que l’axe de la coopération Ouadagadougou-Washington a connu des bonds en avant sous la direction de cet ambassadeur. Comme à sa tradition, l’Amérique a toujours célébré la fête de l’indépendance dans la communion avec l’ensemble de ses citoyens et les amis. Si bien qu’on pouvait remarquer au rang des invités, des membres du gouvernement burkinabè, des représentants des missions diplomatiques et des institutions internationales et d’autres personnalités.
La soirée était récréative car les centaines d’invités pouvaient faire le tour des différents stands d’exposition, s’informer ou faire des affaires. La cérémonie proprement dite a débuté par l’exécution du « Dytanyé » l’hymne nationale burkinabè, par la fanfare nationale et celle des Etats-Unis interprétée par la voix de M.L. Brown.
Puis, vient l’allocution de l’ambassadeur en fin de mission, M. Dougherty. En substance, un rapide survol a été fait sur l’esprit de la commémoration du 04 juillet aux Etats-Unis marqué par des pique-niques des parades, jeux de baseball et de feux d’artifices.
Au-delà, le 04 juillet aux Etats-Unis est aussi une occasion pour faire un temps d’arrêt de « réflexion sur les libertés politiques dont nous avons hérité et que nous avons précieusement entretenus ; nous nous remémorons également les nombreux sacrifices que d’autres ont consentis afin de protéger et de préserver notre droit inaliénable de vivre en tant que peuple libre et démocratique », a poursuivi M. Dougherty.
De même, la teneur de l’allocution faisait ressortir l’option de l’Amérique de s’engager dans un nouveau modèle de partenariat avec l’Afrique. Plus particulièrement avec le Burkina Faso, le gouvernement américain a investi en 2013 plus de 240 millions $US.
En guise d’au revoir M. Dougherty formule les vœux que « le Burkina conserve précieusement la stabilité qui est sienne depuis plus de deux décennies ; qu’il reste un havre de tolérance, de dialogue et de paix, qu’il maintiennent ce rôle admirable de médiateur régional et de sage sur le continent ».
