Ramadan 2017 : les musulmans ont prié pour la paix et la justice au Burkina

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Publié le lundi 26 juin 2017 | AIB

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Aîd El-Fitr : le CERFI et l`AEEMB prient au SIAO
Mercredi 6 juillet 2016. Ouagadougou. Pour cause de pluie, le Cercle d`études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et l`Association des étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) ont délocalisé la prière de l`Aïd El-Fitr marquant la fin du jeûne de ramadan du terrain Dabo de l`université de Ouagadougou au Salon international de l`artisanat de Ouagadougou (SIAO)

Ouagadougou - Les fidèles musulmans du Burkina Faso ont célébré ce dimanche, la fête de l’Aïd -el-fitr, appelé communément Ramadan, au cours de laquelle ils ont prié pour la paix et la justice au pays des Hommes intègres.

«Nous souhaitons que la paix règne toujours dans notre pays pour une cohabitation pacifique avec les différentes communautés religieuses», a indiqué l’Iman de la grande mosquée de Ouagadougou, El Hadji Aboubacar Sana.

L’Imam Sana s’exprimait ce dimanche à Ouagadougou à l’occasion de la prière du Ramadan, à la Place de la Nation.

Le grand Iman de Ouagadougou dans son sermon d’une vingtaine de minutes, a également souhaité que la justice soit rendue sur les dossiers pendants en vue de réconcilier les Burkinabè.

Saisissant l’occasion, El Hadji Aboubacar Sana a félicité et encouragé le Mogho Naaba (leader coutumier) et le Cardinal Philippe Ouédraogo pour leurs actes en faveur de la cohésion sociale au Burkina.

«Aujourd’hui, Dieu nous a donné l’autorisation de manger, de boire et de fêter après un mois de jeûne. Mais soyons prudents pour éviter les accidents », a-t-il laissé entendre pendant son prêche.

Il a en outre expliqué que la lutte contre l’escroquerie et la crainte de Dieu constituent la « clé » de la paix pour une nation.

«Dans un pays, si les dirigeants sont des exemples et si les riches aident les pauvres, cela plait à Dieu (Allah) et développe un pays», a soutenu le grand Iman.

Selon le deuxième vice-président de la Communauté musulmane du Burkina Faso, EL Hadji Hatini Démé, tous les Burkinabè doivent parler le même langage.

«Je souhaite que 2017 soit une année de cohabitation pacifique et qu’Allah abonde sa grâce au Burkina Faso », a-t-il ajouté.

De son avis, cette journée de solidarité doit être celle de partage envers les nécessiteux et les voisins.

no/ata

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