Le Directeur général (DG) de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), Wilfried Yaméogo, a effectué une tournée dans la région cotonnière de Dédougou, Houndé et Bobo-Dioulasso, les 16 et 20 juin 2017. Elle a permis au DG et à son équipe de constater de visu, la physionomie des champs de coton emblavés en ce début de campagne.
La Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) est soucieuse du rendement des champs des cotonculteurs. En effet, le directeur général de la société, Wilfried Yaméogo et ses techniciens ont effectué une tournée dans des champs de coton, les 16 et 20 juin 2017, dans quelques régions cotonnières de l’Ouest. Il s’agit de celles de Houndé, Dédougou et Bobo-Dioulasso.
Des villages aux hameaux de culture, le convoi «cotonnier» a pu parcourir ainsi 24 champs de coton, à travers 21 localités. L’objectif de cette tournée, selon le DG, est de s’imprégner de la physionomie des champs en ce début de campagne cotonnière. Une campagne qui a commencé par des pluies précoces, s’est-il réjoui, car « les producteurs ont profité des pluies précoces pour rapidement s’engager dans les opérations culturales». Le constat général fait dans les parcelles visitées, a confié le DG au terme des deux journées de la visite, est que les semis sont suffisamment « bien levés » et les levées homogènes. Autre motif de satisfaction pour l’équipe de la SOFITEX : les producteurs dans l’ensemble, appliquent bien les «itinéraires techniques» qui sont recommandés.
Cette satisfaction n’a pour autant pas empêché le DG de relever quelques insuffisances constatées dans les différentes exploitations visitées.
Il s’agit du manque de rotation culturale, des semis sur buttes, ou encore de l’utilisation de l’engrais dans les champs de maïs, au détriment de ceux de coton. Autant de mauvaises pratiques dénoncées par les techniciens de la SOFITEX, et auxquelles s’ajoute la présence d’anciens pieds de cotonniers dans les nouveaux labours et emblavures.
«Etant donné que le cotonnier est une plante vivace, le bourgeonnement de ses tiges, peut facilement attirer des parasites», a expliqué un des techniciens de la SOFITEX, Georges Compaoré. Sur ces pratiques «peu recommandées», le DG a affirmé s’être entretenu avec les producteurs. «Nous avons pu opiner les producteurs sur les pratiques défaillantes. Le message a été clair, et ils ont compris», a-t-il rassuré. Cette visite a été aussi fructueuse pour l’équipe de la SOFITEX, en ce sens qu’elle a motivé certains producteurs à accroître leurs surfaces de production. Sébastien Doumboué, un producteur de la localité de Sara, promet par exemple majorer de trois hectares (ha), sa surface initiale de 8 ha.
A la deuxième journée, le 20 juin 2017, la caravane de la SOFITEX s’est rendue dans la zone cotonnière de Bobo-Nord.
De Kokoroba dans la commune rurale de Fo, à Soungalodaga dans la commune rurale de Bama, 14 exploitations ont été visitées à cette occasion. Là, c’est le même constat que lors de la première journée.
Ce qui renforce la satisfaction de l’équipe de la SOFITEX. A la fin des deux journées de « périple », c’est un DG satisfait de la physionomie de la saison qui a conclu en disant notamment : «Si les pluies restent au rendez-vous, nous allons observer globalement une bonne saison».
Alpha Sékou BARRY